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Ellery Eskelin › Ramifications

  • 2000 • Hatology 551 • 1 CD digipack

cd • 7 titres • 60:08 min

  • 1Penalty Phase05:28
  • 2Ramifications08:28
  • 3Museum Piece07:37
  • 4Resident Alien11:07
  • 5Title Piece09:23
  • 6Contact07:07
  • 7Transistor10:58

informations

Sound on Sound, New York City, USA, 24 septembre 1999

Édition limitée à 3000 exemplaires

line up

Jim Black (batterie, percussions), Ellery Eskelin (saxophone ténor), Erik Friedlander (violoncelle), Andrea Parkins (sampler, claviers, accordéon), Joe Daley (tuba)

chronique

  • free improvisation > avant-garde

Bien que crédité au seul nom d'Ellery Eskelin, "Ramifications" n'est pas un album saxophone solo comme on aurait pu s'y attendre. Car l'équipe est là, au grand complet, à commencer par la toujours aussi alerte Andrea Parkins et le grand par le talent, petit par la taille, Jim Black. Mais le changement s'opère, sur papier du moins, par l'addition de deux nouveaux instrumentistes en la personne de Joe Daley (tuba) et Erik Friedlander (violoncelle) qui n'est pas un illustre inconnu pour ceux qui suivent de relativement près les errances sonores de John Zorn (majoritairement présent sur la série des "Filmworks") et autres affiliés, comme Dave Douglas, Guy Klucevsek, Ikue Mori ou même Mike Patton (sur "Pranzo Oltranzista"). Sur papier disais-je car s'il est impossible de ne pas entendre la présence de ces deux nouveaux venus, on regrettera que cette nouvelle géométrie de groupe n'ait pu point donner quelque chose de plus dense, à l'image de ce que Eskelin avait déjà réalisé en trio. En fin de compte, le tuba et le violoncelle ne sont que des fioritures supplémentaires qui viennent soutenir la formation classique d'Eskelin. Dans le pire des cas, ils s'attachent, comme sur "Museum Piece", à usurper la place d'Andrea Parkins, pièce d'échiquier essentiel s'il en est au sein du groupe, privant celle-ci d'un apport que l'on sait en général bien plus opportun et réfléchi. Le problème ici, c'est que le critère de changement n'est souvent qu'esthétique alors qu'intégrer ces éléments nouveaux à l'architecture d'ensemble aurait pu, sans doute, donner des résultats bien plus concluants. Friedlander en est donc réduit à introduire certains titres, là où les samples de Parkins faisaient autrefois merveille, quand il ne s'agit pas de se lancer dans des improvisations à l'archet à l'encontre de toute logique de groupe. Pour Daley, c'est bien plus triste encore puisqu'il est confiné à un rôle de bassiste contre nature, chose dont le groupe avait réussi à se passer jusqu'ici sans que cela gêne le moins du monde. "Ramifications" reste néanmoins un bon album de jazz post moderne, mais ne détient pas cette touche d'excellence qui lui permettrait de se démarquer de ses autres productions.

note       Publiée le jeudi 7 novembre 2002

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