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The Sisters Of Mercy › Some girls wander by mistake

cd • 19 titres

  • 1Alice
  • 2Floorshow
  • 3Phantom
  • 41969
  • 5Kiss the carpet
  • 6Lights
  • 7Valentine
  • 8Fix
  • 9Burn
  • 10Kiss the carpet (reprise)
  • 11Temple of love (extended version)
  • 12Heartland
  • 13Gimme shelter
  • 14The Damage done
  • 15Watch
  • 16Home of the hit-men
  • 17Body electric
  • 18Adrenochrome
  • 19Anaconda

informations

Plusieurs endroits entre 1980 et 1983

line up

Craig Adams (basse), Doktor Avalanche (boîte à rythmes), Andrew Eldritch (chant), Ben Gunn (guitares), Wayne Hussey (guitares), Gary Marx (guitares)

chronique

Bien que l’une des références les plus citées de la musique gothique, les Sisters of Mercy se sont montrés bien avares en albums : une poignée de maxis, un seul album avant le split de la formation originelle puis deux avec Andrew Eldritch seul aux commandes. La plupart des maxis étaient donc impossibles à trouver autrement qu’en vinyle et encore. Eh bien , heureuse initiative, les voici enfin disponibles sur un CD ! ‘Some girls wander by mistake’ propose en effet l’intégralité des titres inclus sur les maxis de la période 80-83,et cerise en or massif sur le gâteau, notamment ceux du tout premier single du groupe,’The Damage done’ aujourd’hui introuvable. A l’écoute de ces titres (classés dans un ordre dont la logique m’échappe), on mesure le chemin parcouru des débuts au mythe actuel. Ainsi, ‘Damage done’ et ‘Watch’, les tout premiers enregistrements, nous révèlent des Sisters of Mercy loin d’avoir trouvé leur son et qui évoquent plutôt Joy division ou Bauhaus. Quant au troisième titre de ce premier essai,’Home of the hit-men’, il est si court et de qualité si médiocre que l’on se demande pourquoi il n’a pas fini aux oubliettes. Très vite pourtant, les éléments se mettent en place. Dès le single suivant, ‘Body electric’ (repris dans une meilleure version en 84 sur le maxi ‘Body and soul’), l’identité du groupe se précise, la basse n’est plus seulement anecdotique, le son sec et synthétique de la boîte à rythmes accroche, Andrew commence à développer ce timbre spectral tant de fois copié depuis, les guitares abandonnent le côté cold wave post punk pour tendre leurs cordes et se faire plus précises, moins bruyantes et plus sombres. ‘Body electric’ annonce également la capacité du groupe à écrire de bonnes mélodies, comme le confirmeront par la suite des morceaux comme ‘Alice’, ‘Temple of love’, ‘Heartland’, ‘Anaconda’ ou la reprise du 'Gimme shelter' des Rolling stones, devenus depuis des classiques. La qualité des enregistrements n’atteint certes pas la perfection mais elle ne nuit en rien à l’émotion qui, elle, est bien présente. Bref une bonne compilation tant pour les fans qui trouvent ainsi rassemblés nombre de titres introuvables que pour les novices qui se familiariseront ainsi avec l’univers d’un des groupes les plus mythiques de la musique dark.

Très bon
      
Publiée le mercredi 6 novembre 2002

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Note moyenne        28 votes

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21
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Longue gaufrette au café noir. Gaufrette ? Oui : tous les titres sont aérées ou témoignent ostensiblement de leur ossature

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Bien. A l'issue d'un minutieux benchmarking acharné par mon bureau d'études de très haute précision, je suis en mesure de publier l'information officielle définitive : la version Eldritch est mieux.

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Code-12 Envoyez un message privé àCode-12

Stoppons ce débat.

Vous avez raison.

Les 60's ne sont pas uniquement basées sur le blues (mais la tendance est quand même marquée).

Les 70's n'ont pas vu disparaître le blues, bien sur. Mais justement, je n'apprécie pas les artistes blues 70's que vous citez : Jeff Beck, Clapton, la Black Music, Led Zeppelin (qui est quand même pas mal blues...)

Mais l'offre musicale étant plus diversifiée dans les 70's que dans les 60's, je me suis reporté, de par mon peu d'amour du blues, vers des styles, qui n'ont portaient plus les traces : Kraftwerk, Jean-Michel Jarre, Brian Eno, Pink Floyd (certains morcezux seulement...), Trust (mais pas leurs morceaux blues, qui m'ennuient...).

Donc, en résumé, les 70's n'ont pas vu disparaître le blues. Mais disons que je l'ai occulté dans mon esprit car j'ai plus de choix pour écouter de la musique qui n'en contient pas.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Some comms wander by mistake, fichtre.

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

"Une des explications est que la musique des années 60 est très imprégnée du blues alors que, sur la musique des années 70, cette part du blues est nettement moins marquée voire absente."

J'ai beaucoup de mal à voir ça du même oeil. Et fort heureusement, étant donné que d'ici, quasiment aucun attrait pour le rock "blanchi à la Javel" à la Deep Purple et consorts avec l'attirail chemises à jabot, spandex et permanentes. Il faut avoir une vision très étriquée du monde musical de ces années pour penser que le Blues avait disparu comme influence. Pour commencer, c'est le moment où toute une partie de la Black Music est sortie de la niche où elle était cantonnée: Sly, Curtis, Marvin, Stevie, Isaac, l'avenant Ike et Tina ont accédé à un succès mainstream dans les années 70. Et s'il n'y a pas une influence Blues là-dedans, je sais plus quoi dire.