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Ominous › The spectral manifest

10 titres - 49:54 min

  • 1/ A piece of humanity 4.25
  • 2/ Cry for dawn 6.27
  • 3/ Soon to be broken 4.41
  • 4/ Forever remains true 4.55
  • 5/ Crossing boundaries 4.16
  • 6/ Drained by a soul 5.21
  • 7/ Keep in graceful memory 2.08
  • 8/ Center of gravity 5.18
  • 9/ Object of lust 6.51
  • 10/ Frequent redemption 5.25

informations

Enregistré au studio Abyss en Mai 1999 par Tommy Tägtgren. Produit par Tommy Tägtgren et Ominous.

line up

Anders Sjölholm (Vocaux) ; Sören Sandved (Guitare) ; Johan Saxin (Guitare) ; Björn Tunholmer (Basse) ; Thomas Lejon (Batterie) - Tinna Karlsdotter (voix sur 4) ; Johan Saxin (Synthé sur 2 et 4) ; Sören Sandved (voix narratives sur 1,4,5,8 et 9).

chronique

  • thrash/death metal

Comment dit-on «Bof… » en suédois ? A la première écoute, cet album remplit d’espoir : acéré, complexe, technique, ravageur, puissant et carré. On s’attend à le découvrir petit à petit, à s’habituer à ses hoquets rythmiques incessants, à retenir ses cascades de riffs. On attend, en fait, de suffisamment le connaître pour enfin remettre un peu d’ordre à tout ça. Car il faut bien le dire : les idées fusent, les breaks sont légions, les coups d’efficacité sont réellement impressionnants… mais «The spectral manifest» ne ressemble fondamentalement pas à grand chose. Ce thrash/death brutal et sophistiqué au son irréprochable et à l’interprétation jouissive, en ce sens qu’elle allie précision et spontanéité, n’arrive hélas pas à se construire dans la durée. Et pourtant on y retourne, car on sent bien qu’il y a là un groupe qui a quelque chose à dire. A travers les titres les plus mélodiques, «Cry for dawn», «Forever remain true», «Drained by a soul» ou «Center of gravity», Ominous se montre de fait audacieux et intelligent, une musique qui allie un tranchant terrible, un sens de la construction rythmique et une dimension mélodique qui forcent le respect. Mais l’ensemble de l’album est malheureusement trop insaisissable, incertain ; des titres comme «Piece of humanity», «Soon to be broken», «Crossing boundaries» ou «Frequent redemption» lassent dès la troisième écoute… pour finir par gaver franchement la tête. Alors oui : les guitares sont vraiment tranchantes, les poignets en acier, la rythmique totalement impitoyable mais justement : tout cela se disperse et se dissout dans une volonté de tout syncoper, de tout compliquer, de ne rien installer. Et puis si les vocaux hurlés type thrash/black de Anders Sjöholm sont bons, ses lignes gutturales trafiquées sont, elles, assez ridicules. L’effet appliqué à la voix en accentue les lourdeurs de phrasé et dénature complètement son impact ; cela relève plus de Jabba défoncé aux chamallows que d’autre chose. Et puisque depuis septembre 2002, «The spectral manifest» n’est plus qu’un premier album, j’ai d’autant moins de scrupules à être dur dans mon jugement. Une ébauche pleine de promesses… rien de plus.

note       Publiée le samedi 2 novembre 2002

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