Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSoundgarden › Superunknown

Soundgarden › Superunknown

  • 1994 • A&M 540 215-2 • 1 CD

cd • 16 titres • 73:42 min

  • 1Let me drown
  • 2My wave
  • 3Fell on black days
  • 4Mailman
  • 5Superunknown
  • 6Head down
  • 7Black hole sun
  • 8Spoonman
  • 9Limo wreck
  • 10The day i tried to live
  • 11Kickstand
  • 12Fresh tendrils
  • 134th of july
  • 14Half
  • 15Like suicide
  • 16She likes surprises

informations

Bad Animals studios, Seattle

line up

Matt Cameron (batterie), Chris Cornell (chant et guitare), Ben Shepherd (basse), Kim Tahyil (guitare)

chronique

On a beau cracher sur cet album, comme le firent les fans de Metallica avec le "Black Album", il n'en demeure pas moins que "Superunknown" recèle en lui une force, un punch, quelque chose de direct et d'immédiat qui surprend au premier abord ceux qui ne jurent que par "Badmotorfinger". Car "Superunknown" est avant tout une histoire de son, et de production. L'ancien batteur de Material, Michael Beinhorn, va s'en charger, et dans son ombre, un certain Brendan O'Brien, le véritable architecte du son grunge de Seattle. Quand "Let Me Drown" ouvre l'album, on a de la peine à reconnaître le groupe qui nous avait délivré "Jesus Christ Pose". La dynamique est plus importante, les basses sont proéminentes, le son général est plus sourd et plus touffu que jamais. En fait, le traitement que subit ici Soundgarden lui donne plus de relief qu'il n'y paraît : plus proche, plus chaleureux, avec un soin tout particulier accordé aux gymnastiques vocales de Chris Cornell. Que l'on soit pour ou contre cette nouvelle optique reste discutable mais il est indéniable que cette approche tombait à point nommé pour mettre en évidence des compositions qui cherchent avant tout à réduire la distance qui les séparent de ceux qui les écoutent. Le fait est que le style d'écriture de Soundgarden n'est pas fondamentalement différent de ce qu'ils nous avaient livrés jusqu'ici ; plus raffiné, plus réfléchi mais paradoxalement plus instinctif, "Superunknown" aligne, contrairement à son prédécesseur une suite irréprochable de titres où ne vient poindre aucune baisse de régime et ce malgré la relative longueur d'un album qui ne se révèle jamais ennuyeux, bien au contraire. C'est même un des rares à dépasser les 70 minutes qui s'écoute en continu avec un plaisir non feint. Le groupe se permet même quelques détours psyché ("Head Down" et "Half") au milieu d'une ribambelle de titres épatants ("Fell on Black Days", "Black Hole Sun", "Limo Wreck", "The Day I Tried to Live", "Fresh Tendrils", "4th of July", "Like Suicide" et même le bonus "She Likes Surprises"). Rare sont les albums qui allient avec autant d'à propos succès critique, public et artistique. "Superunknown" est incontestablement un de ceux-là.

note       Publiée le samedi 2 août 2003

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Superunknown" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Superunknown".

notes

Note moyenne        52 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Superunknown".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Superunknown".

Rendez-Moi2 Envoyez un message privé àRendez-Moi2

Pas trop mal.

Note donnée au disque :       
surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

Et l'eau à la bouche...

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

T'avais la tête sous l'eau ?

Note donnée au disque :       
surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

Tiens c'est marrant j'avais le premier morceau en tête pendant tout le service, alors que je l'ai pas écouté depuis un certain temps et que ça n'a jamais été mon préféré de l'album.

"Fredh Tendrils" par contre, rien qu'à relire le titre me reviennent son riff et sa basse de tueurs.

Note donnée au disque :       
cerealkiller Envoyez un message privé àcerealkiller

J'imagine que saimone faisait référence à ça

Message édité le 05-08-2023 à 18:02 par cerealkiller