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Deep Purple › Live in Paris 1975: La dernière séance

cd 1 • 7 titres • 69:13 min

  • 1Burn09:46
  • 2Stormbringer05:12
  • 3The gypsy06:11
  • 4Lady double dealer04:35
  • 5Mistreated12:49
  • 6Smoke on the water11:10
  • 7You fool no one19:30

cd 2 • 3 titres • 38:13 min

  • 1Space truckin'21:21
  • 2Going down05:19 [reprise de Moloch]
  • 3Highway star11:33

informations

Enregistré le 7 avril 1975 au Palais des Sports de Paris

line up

Ritchie Blackmore (guitare), David Coverdale (chant), Glenn Hughes (chant, basse), Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie)

chronique

Si vous avez suivi mes dernières chroniques Purplesques (comment ça tout le monde s'en fout ?!), l'arrivée de celle du live à Paris en 1975 ne devrait pas vous surprendre. Comme je vous le disais sur celle du live à Graz, enregistré 4 jours plus tôt, ces deux albums live sont liés. Ils ont d'abord fait l'objet d'une compilation, "Mk III - The final concerts" dans les années 90 avant que le groupe ne décide de sortir ces deux live complets, en premier celui-ci à Paris en 2003, puis celui de Graz une dizaine d'années plus tard (quand même !). Je vais vous épargner le jeu des 7 différences parce que vous imaginez bien que les deux lives vont se ressembler. Celui-ci est double et propose donc une demi-heure supplémentaire par rapport au concert autrichien. On pourrait penser que ce concert plus complet soit à privilégier afin d'avoir un enregistrement plus fidèle à un concert de cette période. Seulement, au-delà de cet aspect purement mathématique, il faut prendre en compte surtout l'interprétation et le son. Et là, il faut bien avouer que celui de Graz est bien plus énergique. Il n'y a vraiment pas photo. Le son est plus approximatif ici et clairement le groupe n'est pas aussi à l'aise que 4 jours plus tôt en terre autrichienne. Certes, le groupe ne démérite pas et assure un set correct mais sans commune mesure avec son alter ego. Je ressens moins l'énergie brute et furieuse de l'autre volet. Certes, le groupe s'en sort mais il manque la folie dont le groupe est capable. J'ai l'impression que le quintette joue ici en pilotage automatique avec quelques approximations de Ritchie Blackmore notamment. Sans aller jusqu'à dire que ce live est mou du genou (on n'en est pas loin...), la formation nous avait habitués à mieux en concert. En plus, l'aspect double-album ici rend l'écoute un peu laborieuse d'autant plus qu'ils n'hésitent pas à mettre des parties improvisées de leurs standards. La doublette qui s'enchaîne, "You fool no one"-"Space truckin'", dépasse allégrement les 40 minutes quand même ! Au final, même si cela reste un album live honnête, vous l'aurez compris, il ne fait pas partie du haut du panier et je ne peux que vous conseillez à la place le concert de Graz, hautement plus énergique et de qualité !

Bon
      
Publiée le mardi 4 novembre 2025

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