Czarface / MF Doom › Czarface Meets Metal Face

Des flûtes en plastique retentissent dans le vide de la clairière enchantée pleine de pixels, inspectah deck 7LES, les murs de ma prison dégoulinent de slime verdâtre alors que trône ma potion magique violette, Czarface et MF Doom sur un album rapent l’âme tranquillement, sûrement, un peu de lenteur accélérée, des profondeurs sortent des tentacules virtuelles, et quand la conscience fait une pause elle laisse la porte ouverte au bizarre, un jingle tv, une émission de radio des minijupes en METAL, des gouffres avec un dragon peint sur les parois on dirait un vrai, comme le mur à Lyon avec Simenon ou c'est Bocuse je sais plus. Czarface vs MF Doom, 56 dentiers contre trois-mille langues, tordues dans une danse des sens, dessus, dessous, les bras se tiennent, les micros copulent et les sons sortent de là-haut, derrière, un peu au fond, des souvenirs de jeux vidéos de veilles bornes d’arcade maudites, des silences derrière les heures qui passent, des séries d’horreur pas chères, des pas, des godillots sous la pluie, des courts-métrages nuls et dégueulasses s’enchainent, call Mr czarface, hay lay say fire stay fire turbulence from cirumstance, communions ignobles et vieilles techniques of shadowboxing contre les cauchemars à peine domptés de la veille, une phrase trois mots, la lose, la voix, les muscles des salaires et du secret, des MC sans regrets ni espoirs, les méchants avec les méchants, le monde a besoin de dualisme mais surtout de villains et le hip hop déglingué vaincra, roulant comme une voiture qui promet trop elle crèvera comme les autres, les psychopathes rodent plus rien à faire, y a bien que celui-ci qui peut passer de hip hop, vicieux, méchant, sombre, une demi-note de déchéance et d’amoralité entre deux lignes sur les peines de prison ou sur London, Long Beach ; Boston, who gives…