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Cocteau Twins › Four-Calendar Café

  • 20244AD 4AD0617CD • Remaster • 1 CD digipack

cd • 10 titres

  • 1Know who you are at every age
  • 2Evangeline
  • 3Bluebeard
  • 4Theft, and wanderoing around lost
  • 5Oil of angels
  • 6Squeeze-wax
  • 7My truth
  • 8Essence
  • 9Summerhead
  • 10Pur

extraits vidéo

informations

September Sound, Eel Pie Island, Angleterre.

Bien que cette version soit produite chez 4AD, le disque est sorti à l'origine chez Fontana.

line up

Elizabeth Fraser (chant), Simon Raymond (musique), Robin Guthrie (musique)

Musiciens additionnels : Ben Blakeman, Mitsuo Tate (guitare additionnelle)

chronique

S’arrêter à ‘Heaven or Las Vegas’ eût été un parfait bouclement de carrière mais les Cocteau Twins s’entêteront le temps de deux albums agréablement inutiles. Le groupe aura beau y passer trois ans, quand sort ‘Four-Calendar Café’, la magie est déjà dans un processus de dilution. Ces harmonies célestes alternant entre gris printanier ou luminosité automnale sonnent de plus en plus connues et si le trio convie deux invités à la guitare, on ne remarque nullement leur présence tant elle est inodore. Idem pour les chansons, elles sont certes agréables, fraiches comme une douce brise mais aucune ne ressort réellement du lot, ce qui, si l’on considère le verre à moitié plein, permet d’écouter l’album comme un tout, une sorte de moment un peu intime, allongé/e dans la prairie à contempler les jeux de lumière entre les hautes herbes. Si l’on réfléchit selon la logique du moitié vide en revanche, cette galette sera prétexte à un ennui poli, comme un bâillement que l’on étouffe discrètement lors d’une soirée mondaine. Oui, quelques fulgurances le parsèment encore ainsi le dernier morceau, ‘Pur’ ou ‘Know who you are at every age’ qui ouvre plutôt efficacement mais globalement, inutile de se mentir, les Cocteau Twins, pionniers d’un son pourtant à une époque, ont largement fait le tour de leur propre question depuis quelques années déjà. Faussement pop mais trop éthéré pour se plier à la grammaire terrestre du genre, ‘Four-Calendar Café’ séduit poliment comme une conversation avec des amis d’amis dont on n’aura pas retenu grand chose quelques jours plus tard. Pas désagréable mais clairement pas indispensable. Ironiquement, des émules tels que Trance to the Sun ou Black Tape for a Blue Girl se montreront nettement plus audacieux dans le renouvellement d’une formule qu’ils n’avaient pourtant pas écrite…

Moyen
      
Publiée le mardi 28 octobre 2025

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Note moyenne        6 votes

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allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Très déçu à sa sortie mais belle réévaluation, voir étonnante révélation à la suite de la box set 4 CDs Fontana remastérisée. Quoi qu'elle fasse je serais toujours envouté par la voix miraculeuse de Liz et comme Robin n'est pas non plus la moitié d'un manche aussi à la compo et à la gratte, les Cocteau seront toujours un groupe spécial pour bibi.

Note donnée au disque :       
Richard Envoyez un message privé àRichard

Oui, le charme Cocteau s'amenuise progressivement. C'est dommage car il y a sur cet album l'un des plus beaux titres des Ecossais : 'Pur', superbe déclaration d'amour maternel de Liz Fraser à sa fille Lucy Belle. Une chanson belle à pleurer pour les grands sensibles de mon acabit.

Message édité le 29-10-2025 à 07:51 par Richard

Note donnée au disque :