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Stina Nordenstam › Dynamite

10 titres - 45:01 min

  • 1/ Under Your Command (5:19)
  • 2/ Dynamite (4:25)
  • 3/ Almost a Smile (4:53)
  • 4/ Mary Bell (4:54)
  • 5/ The Man with the Gun (4:12)
  • 6/ Until (3:41)
  • 7/ This Time, John (3:25)
  • 8/ CQD (5:40)
  • 9/ Down Desire Avenue (5:04)
  • 10/ Now That You're Leaving (3:28)

informations

Stockholm, Suède, 1995

line up

Stina Nordenstam (guitare, chant), Henrik Hilsson (trompette), Fredrik Burstedt (violon), Jonas Sjöblom (flûte, percussions, batterie), Thomas Tjärnqvist (guitare), Anders Lövgren (guitare), Johan Dereborn (guitare), Emelie Gemzel (flûte), Jesper Harrysson (haut bois), Johan Söderlund (clarinette), Martin Stensson (violon), Jacob Ruthberg (violon), Magnus Ekenborn (violoncelle), Anna Wallgren (violoncelle), Morten Östergaard (basson)

chronique

Elle a cette voix unique et inimitable que d'aucuns s'arrachent désormais pour la faire apparaître sur leurs albums respectifs, comme pour la faire jaillir tel un rayon de lumière au travers d'un diamant noir. Il ne lui manquait que l'approche appropriée pour, elle aussi, plonger dans la désormais défunte mouvance trip hop. Dès "Under Your Command", puis la plage titre, on se rend vite compte que toute l'architecture sonore de l'univers de Stina Nordenstam a été adaptée pour venir faire de l'ombre aux Hooverphonic, Mulu, Mono, Morcheeba, Pressure Drop et autres Archive et Sneaker Pimps (ces deux derniers à leurs débuts du moins) qui se disputent les premières places. Ce sera hélas peine perdue. Aux sons clairs et précis qui ornaient ses deux premiers albums viennent se substituer une importante quantité de distortions en tout genre, de bruitages plus ou moins réussis et prenants, un écho sourd et une rythmique lourde ("Until"), un son de guitare bien saturée et bien crasse, souvent à l'avant plan et appuyé par l'intervention éclair de quelques violons, précipitant le tout dans une noirceur que l'on se refuse désormais à camoufler, une noirceur surlaquelle on surrenchérit peut-être exagérément, en courant le risque d'en annihiler les effets. "Dynamite" prendra hélas des allures de pétard mouillé. En tournant le dos sciemment à la réussite qui l'attendait suite au superbement désenchanté "And She Closed Her Eyes", Stina Nordenstam impose à sa musique la dureté des propos qu'elle tient, allégeant le tout de sa voix désuette, comme on soupoudre une blessure vive de grains de sels afin de mieux faire ressentir la douleur. Le disque a ses moments de grandes introspections ("Mary Bell", "This Time, John") mais se soustrait à toute forme d'appartenance, qu'il s'agisse aussi bien de ses auditeurs que de son auteur.

note       Publiée le jeudi 24 octobre 2002

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