Vous êtes ici › Les groupes / artistesLLandberk › Indian summer

Landberk › Indian summer

détail des votes

Membre Note Date
kaplan      lundi 20 juin 2011 - 22:16
Wendy Scabtree      lundi 3 mai 2010 - 23:37
Imago      jeudi 12 avril 2007 - 18:55
Grégory      samedi 15 avril 2006 - 11:09
gregdu62      mercredi 21 décembre 2005 - 19:10
fracture      lundi 22 mars 2004 - 14:16
Progmonster      dimanche 20 octobre 2002 - 18:45
docteur.justice      jeudi 18 janvier 2007 - 09:43

8 titres - 47:25 min

  • 1/ Humanize (6:07)
  • 2/ All Around Me (9:03)
  • 3/ 1st of May (3:34)
  • 4/ I Wish I Had a Boat (5:41)
  • 5/ Dustgod (5:04)
  • 6/ Dreamdance (4:49)
  • 7/ Why Do I Still Sleep (7:55)
  • 8/ Indian Summer (5:12)

informations

Suède, 1996

line up

Jonas Lidholm (batterie, percussions), Stefan Dimle (basse), Reine Fiske (guitares), Patric Helje (chant, guitare), Simon Nordberg (claviers)

chronique

  • renouveau progressif

"Indian Summer" paraît enfin, deux ans après le très réussi "One Man Tell's Another". La pochette à elle seule (le ventre d'une femme enceinte, au cas où le scan de la pochette en trahirait la signification) est déjà tout un poème et promesse d'un périple inoubliable. On entre dans cet album comme dans un cocon, un refuge. C'est ce qu'il est. Tendre, doux, terriblement sensible, c'est avec une économie de moyen sans égal (écoutez la plage titre qui met un point final à leur histoire) que les musiciens de Landberk arrivent à dessiner les contours d'un paysage à la subtilité enivrante. Mis à part "1st of May" et "Dustgod", menés tambour battant, le jeu est apaisé, serein, comme empli de sagesse. Nous sommes bien entendu ici très loin des délires progressifs habituels, mais cela n'enlève rien à cet album qui reste une superbe réussite au demeurant et qui séduira sans conteste les amateurs de mélodies d'orfèvre à savourer les soirées d'hiver au coin d'un feu de bois. A chaque titre qui redémarre, c'est comme si la musique de Landberk ressurgissait du néant. La production chirurgicale donne encore plus de poids qu'auparavant à chaque intervention des musiciens, et la guitare en est une des premières bénéficiaires. Reine Fiske est tout simplement impérial, c'est à dire égal à lui-même ; un guitariste exquis qui se place au centre de l'échiquier sonore, sans en faire des tonnes, et qui fait d'une pierre deux coups en hérissant à la fois de nouveaux décors fantasmagoriques et les poils de vos bras qui n'auraient pas cru jusque là qu'un discours aussi succint puisse, avec tant de justesse, faire mouche à tous les coups. Landberk se quitte donc sur un petit chef-d'oeuvre de musique pop (appelons un chat un chat), mais une pop sophistiquée et habitée à ranger aux côtés d'autres grands esthètes comme Anywhen, Perry Blake, The Blue Nile ou Robert Wyatt, et j'en oublie... Album de chevêt à consommer sans modération... Et aux diables les quolibets de ceux qui croient que rien de profond est produit en musique pop !

note       Publiée le dimanche 20 octobre 2002

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Indian summer" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Indian summer".

    notes

    Note moyenne        8 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Indian summer".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Indian summer".

    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar

    Oui mais dommage pour la pochette

    Note donnée au disque :       
    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    L'album vient enfin de ressortir (en vinyle)

    Wendy Scabtree Envoyez un message privé àWendy Scabtree

    Très beau cadeau, merci :)

    Note donnée au disque :       
    Imago Envoyez un message privé àImago
    Sublime... simple, pop sans doute, mais alors de la pop de (très très) grande classe.
    Note donnée au disque :       
    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice
    le soucis avec cet album, est que je l'avais apréhendé via musea dont les commentaires evoquaient de la prog et comparait a crimson. Musea pour de mauvais buts mercantiles, nous a habitué a des commentaires dithyrambiques qui finalement nous ammènent a la plus grande des méfiances. apres plusieurs écoutes et dès lors qu'on l'a classé dans la pop a influence new wave (la voix bleue n'etait pas sans rappeler l'époque) on commence a appécier et il suffit de fermer les yeux pour se perdre dans les fjords ou longues steppes glacées.. pas de débauche d'instruments, mais nombre de silences langoureux nous laissent bercer dans des climats introspectifs
    Note donnée au disque :