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Soda Stereo › Signos
- 2007 • Sony BMG Music Entertainment / Columbia 8869 714074 2 • Remaster • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Sin sobresaltos
- 2El rito
- 3Prófugos
- 4No existes
- 5Persiana americana
- 6En camino
- 7Signos
- 8Final caja negra
extraits vidéo
informations
Estudios Moebio, Buenos Aires, Argentine.
Gracias Sandra por la ayuda !
line up
Gustavo Cerati (chant, guitare, percussions, programmation), Charly Alberti (batterie, percussions), Zeta Bosio (basse)
Musiciens additionnels : Fabian Vön Quintiero (clavier), Richard Coleman (guiatre additionnelle), Celsa Mel Gowland (choeurs), Diego Urcola (trompette), Pablo Rodriguez, Sebastian Schon (saxophone), Marcelo Ferreyra (trombone)
chronique
Bouillonnant chaudron de créativité, les 80’s sont par résultat une époque où les choses vont vite. Face au succès croissant de sa popularité, Soda Stereo veut un son plus ample, moins froid, ce qui n’ira pas sans peine puisque la console de mixage tombera en panne en plein enregistrement. De l’aveu même de Charly Alberti: ‘Tout était en panne, car nous ne laissions plus aucun canal libre sur la console. L'Argentine ne pouvait plus gérer Soda Stereo techniquement.’. Pour contourner le problème, le combo opte pour un son plus rock moins synthétique, un peu à l’image de Litfiba à la même époque en Italie. Moins de synthé, plus d’électricité; en conservant une frappe agressive comme il était d’usage dans ces années-là, le chant profond, parfois plaintif de Gustavo Cerati, le groupe renforce sa ligne grand public sans perdre de sa touche décalée et obscure. Pour beaucoup en Argentine, ‘Signos’ n’est pas loin d’être le meilleur essai du groupe et c’est vrai qu’il est bon. Il faut zapper quelques horribles tics de production d’époque comme les infects cuivres de ‘Sin sobresaltos’ ou les accords de clavier heureusement peu fréquents du néanmoins excellent ‘Profugos’ (mmm, cette ligne de basse funky as fuck) mais globalement l’électricité ample sied bien au combo. Mélodiquement, c’est fort, les guitares bien que plus amples n’en gardent pas moins une légère froideur et la voix de Cerati fait le reste. Sans compter que l’audace new wave n’a pas disparu comme en témoigne la rythmique du superbe ‘Non existes’, la chanson la plus torturée du disque. Inconsciemment, on tracera quelques parallèles avec les Cure de l’époque (‘Persiana americana’) dans certains lignes et agencements mais aussi pour cette faculté d’offrir des titres plus pop sans renier une certaine obscurité. Moins d’excentricité chez les Argentins qui conservent une certaine gravité à l’image des paroles de Cerati toujours profondes, cryptées et ouvertes à la fois. Sans disséquer Ad Nauseam le pourquoi du comment, ‘Signos’ s’avère un disque aux chansons merveilleusement écrites, aux atmosphères fortes et peu datées malgré quelques bêtises signalées plus haut. Qu’on comprenne ou non les paroles, le timbre du chanteur est de ceux qui ne laissent pas indifférent/e et nul doute qu’il joue beaucoup sur l’efficacité des compositions et la popularité de Soda Stereo. Plusieurs pays ont eu leurs héros ayant marqué cette époque et au delà, des Cure à Kino en passant par Litfiba; chaque galette des Argentins ne fait que confirmer et comprendre leur statut.
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