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Acid Eater › Virulent Fuzz Punk A.C.I.D.
- 2007 • Time Bombs Records BombCD-88 • 1 CD
- 2007 • Time Bombs Records Bomb-88 • 1 LP 33 tours
lp/cd • 12 titres • 49:48 min
- 1Eye4:04
- 2Nothing Can Bring Me Down2:16 [reprise de The Twilighters]
- 3A.C.I.D.5:02
- 4Question of Temperature2:58 [reprise de The Balloon Farm]
- 5Drive to C.P.2:31
- 6No! No! No!4:31
- 7LSD2:12 [(aka Come See Me) reprise de The Pretty Things]
- 8Confessions of a Psycho Cat3:44
- 9No Friend of Mine3:45 [reprise de The Sparkles]
- 10Never Alone3:02 [reprise de The Five Canadians]
- 11Top of Spot3:52
- 12Free4:03
informations
Enregistré au studio puzzle, le 28 juin 2006, par Maso Yamazaki et Keizo Suhara.
line up
Shinichiro Akiba (batterie), Kensaku Miyaji (orgue, claviers, basse, chœurs), Fusao Toda (guitare), Takushi Yamazaki (voix, effets)
chronique
Christine a muté ! Christine a régressé. C'est bien simple... De leur groupe précédent – Christine 23 Onna, donc – Takuzhi « Maso » Yamazaki (alias MASONNA) et Fusao Toda (Angel'in Heavy Syrup) – ne gardent que le pire, le plus sale, le plus garage-crétin. En guise de nom le nouveau projet prend pour nom le titre, explicite, du dernier disque du précédent – Acid Eater. La paire s'adjoint une « vraie » rythmique – basse et batterie à la place des machines – plus un orgue très sixties-cambouis-LSD (joué en fait par le même type que la basse) et c'est parti comme en... 1969 ? 1967 ? … 1965 ?!
Acid Eater, donc, ça se résume vite : riffs basiques et brutaux, son crasseux, brut de casse-auto, claviers baveux ; chant dégueulasse en anglais plus ou moins yaourté ; une grosse moitié d'originaux, une petite moitié de reprises estampillées sixties, de groupes plus ou moins connus ou obscurs – The Pretty Things, The Balloon Farm, The Twilighters... ; pas de harsh-noise à proprement parler, cette fois, d'exotica polluée, d'impros informes, mais ramenée de tout ça, une science consommée de la dissolution sonore, la connaissance des différentes textures et particules irritantes, déchirantes, des dégoulinements corrosifs, l'art de cracher du bruit qui tache, qui coule, qui colle, qui devient tout de suite inamovible, indélébile. On ne s'embarrasse pas ici de concept qui portent beau, on se fait plaisir et on case tout, on dégueule, on saccage.
Et c'est... Aussi méchant qu'une bande de blousons noirs qui déboulonnent les sièges lors d'un concert de Johnny en 1961 ? Il y a sans doute de ça – aussi – dans cette attitude "rock'n'roll as fuck", outrancière. Mais aussi du High Rise – en plus compact, avec cet orgue en plus, décidément. Ou du Ramones – en plus long, et plus déliquescent. Du rock, vraiment rien de plus ou vraiment guère – je me répète, comme ces gens là pérorent. Du genre qui conduit sans les mains – et sans la cervelle, oui. Un bout de déviance sonore qui s'assume comme rien de plus – ce sera pire sur les sorties suivantes, en quelque sorte, l'image façon pin-up de vestiaire crasseux s'ajoutera au son déglingué, pendant que le groupe continuera de creuser. Vous êtes prévenus : le truc arrache, laisse un goût de métal sur le palais, et si abus, l'éventuelle gueule de bois du genre dont on ne sait même plus si ça se nomme remord ou regret. Si vous cherchiez du délicat, plutôt, merci de claquer la porte en sortant. Fort. Maso-Fusao et les deux autres en feront un sample – un titre, une rythmique... Tout un album, tiens, si ça se trouve. Qu'en diraitChristine ? Christine en dit que VVVRRRRRRRZZZZZIIII.
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