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Beneath the Massacre › Fearmonger

30:00 • 10 titres

  • 1Rise of the Fearmonger02:35
  • 2Hidden in Plain Sight03:28
  • 3Of Gods and Machines02:59
  • 4Treacherous02:22
  • 5Autonomous Mind03:17
  • 6Return to Medusa02:45
  • 7Bottom Feeders02:41
  • 8Absurd Hero03:04
  • 9Flickering Light03:15
  • 10Tarnished Legacy03:30

informations

Enregistré à Montreal par Christian Donaldson au Grid (Quebec)

line up

Elliot Desgagnés (voix), Chris Bradley (guitare), Dennis Bradley (basse), Anthony Barone (batterie).

chronique

En écoutant Fearmonger, j’imaginais de la musique faite par des types musculeux, chauves, en marcel et casquette, plutôt d’Amérique du Nord voire Nord-Nord. Donnez-moi un B, un I, un N et un GO ! Si la musique avait été un peu moins bovine, j’aurais plutôt visé l’Allemagne avec des guitaristes maigrichons à lunettes. Musique extrême, sans aucun doute, cependant ce death très technique et très très dense s’avère finalement très très très soyeux à mes oreilles. Faut pas croire, je m’en enfile des groupes de deathtech moderne et peu passent le cap des cinq minutes de patience. C’est absurdement bourrin et virtuose, comme s’ils avaient concentré le death metal en un élément pas plus divisible que le point en géométrie. La différence avec de nombreux groupes du genre, c’est de ne pas perdre (totalement) le fil des compositions et de ne pas abuser des gimmicks deathcore pour rester plus…death que core ? Avec un peu d’habitude, il doit même y avoir une possibilité de le siffloter sous la douche. C’est une musique sans charme qui tape dans la niche synthétique déshumanisée tout en ne dépassant pas les trente minutes parce que la musique est encore, en partie, « consommée » comme on dit aujourd’hui, par des homo sapiens dont le cerveau et les oreilles n’ont pas beaucoup évolué depuis quelques dizaines de milliers d’années. La voix, ce petit truc très humain, est d’ailleurs le seul élément qui me chagrine un peu : générique, tartinée d’effets et n’apportant pas ce petit supplément sensible, comme si l’être Fearmonger n’était qu’extreme music for extreme machines. Un de ces jours, j’ouvrirai un salon de massage metal dans lequel on éliminera les points de tension en écoutant Beneath the Massacre et Angelcorpse. De quoi purger les toxines et se faire une bonne saignée en thanatothérapie. Le temps de me demander à quel morceau j’en étais, l’album était déjà fini et tu sais quoi ? je ne me suis même pas ennuyé !

Bon
      
Publiée le mardi 10 juin 2025

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Celui-là même. Mais le second parvenait à sonner tout aussi synthétique et cybernétique tout en ajoutant de grosses giclées de guitar-héroïsme absurdement technique froidement hystérique.

    Message édité le 10-06-2025 à 20:50 par born to gulo

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    Ah oui le premier - que tu m'avais fait découvrir sur SOUM y a... un moment - c'est de mémoire un énorme tank conduit par l'IA.

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Les deux vieux que je connais d'eux battent effectivement des records de déshumanisation, et c'est leur charme principal. La furie mécanique.