Bewitcher › Cursed Be Thy Kingdom

C'est l'Amérique qui nous hurle à la gueule, la vraie, celle qui illustre l'entame de cet album de Bewitcher, air hollywoodien western puis heavy metal sous les spotlights, machine à fumée, et c'est parti pour une demi-heure de rock and roll un peu blackée, une sorte de Turbonegro mais en Satan, perfecto, clou, grognements, ça se la raconte le pied sur le retour, le parterre de femmes... pardon, de mecs headbanguant à l'unisson (restons réalistes) sont en adoration devant la puissance du métal qui fait danser le cul, on se demande ce qui fait danser ? Ce qui me fait danser c'est le groove américain, c'est le groove qui fait bouger le cul, et encore mieux si c'est un groove tout goudronné par la puissance du riff de metal METAAAAAL, hein, peu importe la cuite, pourvu qu'on ait le flacon. Évidemment. Ce n'est pas original pour un sou. Écouter des mecs à poils en cuir invoquer Satan avec une voix vicieuse en tirant la langue, on connait Venom, on connait le rock metal black of heavy, c'est bon c'est bon, mais bon. C'est bon !