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Wire › The Black Session
informations
Enregistré au Studio 105 - Maison de Radio France, à Paris, à l'occasion de l'émission de Bernard Lenoir "C'est Lenoir", le 10 mai 2011.
line up
Colin Newman (chant, guitare), Graham Lewis (basse, chant), Matthew Simms (guitare), Robert Grey (batterie)
chronique
- black & wire
Bernard Lenoir présente Wire, pour une des dernières Black Sessions. Si les applaudissements nourris du public montrent l'engouement touchant et quelque peu décalé de quelques français pour ce groupe, ben... je préfèrerais entendre des monologues descriptifs du Bernard en interlude, entre nous. Bien sûr qu'il me gavent un peu, ces cris et sifflements, comme sur tout live, et plus que sur les nickel-chrome Peel Sessions, car il n'y a rien de plus frustrant au fond et absurde, qu'un disque "live" : il fallait y être, l'objet enregistré n'est encore une fois qu'un écho amoindri. Reste que cette Session chez Bernard The Black a de la gueule, même si elle met du temps à la montrer... Wire s'y font les mains, crescendo, "à la Heartbeart". Mais c'est pas gagné d'emblée, et j'ai même manqué jeter mon carnet façon Alain "TAISEEEZ-VOOOUS" Finkielkraut, confronté à cette version plate, maladroite, pour tout dire calamiteuse, de "Please Take"... Hé bah alors Wire on a le câble qui flanche ? Ah non autant pour mou, ah : ça se reprend sur la suite, "Kidney Bingos" par exemple fait rudement plaisir à entendre, une preuve que ces compassés, ces glaciaux, étaient capable de faire du pur tube new wave, tranquillou Bilou. Mais c'est vraiment sur le final que le groupe m'emporte, après ce qui était en fait une set-list en forme d'échauffement minutieux : "Red Barkd Trees" dans une variation marathon supérieure à l'originale, et surtout une version proprement hallucinante de "Pink Flag", étirée sur ce qu'il convient de décrire comme un de leurs moments les plus apocalyptiques de Wire. Pièce de résistance, cerise plus grosse que le gâteau. "How many dead or alive ???" scande Newman dans un de ses mantras les plus mémorables, juste avant que la rythmique ne parte en boule de feu glacée. Jusqu'à une coda ambient renvoyant aux relents de science-fiction insolite, façon Wire. Grand moment chez Lenoir, à se demander si cette fin de concert ne serait même pas supérieure aux vieilles sessions chez son homologue rosbif Jean Pelure. Bravo Wire, et bien joué Nanard !
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commentaires
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- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Oh, mais oui... Rectifié (pour une fois que j'élague, au lieu d'ajouter, merci ;)
- Note donnée au disque :
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Black Session était le nom de tout live de tout groupe chez Lenoir, pour être exact.