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Ataraxy › Revelations of the ethereal
- 2012 • Memento Mori MEMENTO XIII • 1 CD
cd • 8 titres • 44:11 min
- 1Immersion in Chaos01:47 [instrumental]
- 2Necrotic Shadow of Decay07:17
- 3Ominous Putrefied Ground06:24
- 4Ceremonial Flames05:23
- 5Ethereal Slumber07:59
- 6Demons of the Storm04:31
- 7Under Veiled Skies04:44
- 8Unreachable Spheres06:06
informations
Moontower studios, avril 2012.
line up
DVL (batterie), SCR (guitares), JMA (chant, claviers), EMR (basse)
chronique
- death/doom
La familiarité, c’est quelque chose d’assez magmatique. En règle générale, elle va de pair avec une relation harmonieuse, dans laquelle on peut présupposer de la réaction de l’Autre. Parfois, c’est gauche et le rire est provoqué, parfois, la maladresse pose question quant à son dessein. Cela m’est arrivé l’autre fois, avec un mec qui, le sourire un peu figé attendait probablement une réaction suite à un « Oh mais toi t’écoutes que du Death metal de toute façon ».
Mec. Ce que j’ai aimé le death metal, j’te dis pas ! Je l’ai adoré, j’ai grandi avec. Chaque disque des 90’s, c’est un souvenir, un fantasme, une défaite, une joie. C’était il y a 25 ans. Il y a eu d’autres amours depuis, beaucoup, et le death metal, je l’ai rangé avec le reste, dans une petite case dans mon lobe parietal. Juste à coté de la praxie du sourire. Un peu rapidement peut être.
En 2012, le death metal j’étais donc plus vraiment dedans ; J’en parlais dans ma chronique de l’Ep précédent. On observait à l’époque un retour du death old school, lancé par les Repugnant, Necrovation, Dead Congregation et j’en passe, et faut bien avouer que ça en a replongé certains dedans. Moi le premier. Dans la scène, on s’est un peu tous remis à coller des tremolo rampants dans notre Doom, on s’est mis à grogner plus fort, à caler du skank beats en fin de morceau.
… Et Ataraxy, ils sont tombés à point nommé. Limitation technique ou choix véritable, on s’en fout, ce disque pue la cave Lovecrafttienne. Propre certes, avec deux trois rats qui se baladent dans les coins, mais avec ses recoins inquiétants : on ne sait pas ce qu’il se trame ici, mais on *sait* que quelque chose de très gros *existe* en dessous de nous.
Les espagnols choisissent donc la grandiloquence, la chorale incantatoire des grands Anciens, et cela s’entend dès les premières notes de l’album : de l’arpège en veux tu en voilà, future marque de fabrique du groupe, toujours avec cette voix complètement dégueulée façon Marc Grewe (Morgoth) / Van Drunen (Asphyx), et franchement ça marche à fond. Cette atmosphère plus sombre et horrifique que la moyenne du genre procure une identité au groupe et ils ne se gênent pas pour en abuser. Jusqu’à l’écœurement parfois, mais le songwriting rattrape bien les choses. Ataraxy sait composer des morceaux, simples, rampants, avec son lot de double pédale faite pour headbanguer lentement comme un Toro en fin de partie. Pas beaucoup de surprises de ce côté-là, il arrive même que ça bourre par moment, mais on est pas là pour ça, on est là pour se faire écraser lentement, avec ces quelques leads lumineuses, notamment sur l’énorme hit « Under veiled skies ». Et on en redemande. Le disque laisse un silence type bave aux lèvres. On en a pris plein la gueule, c’était beau, c’était propre et imposant, comme quoi le death metal, ça peut avoir milles saveurs.
Comme les tapas.
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- Horn Abboth › Envoyez un message privé àHorn Abboth
J'ai préféré Revelations of the ethereal, plus direct et moins de chichis. Celui-ci reste cool et effectivement très bien produit nonobstant.
- Note donnée au disque :