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Revenge (CAN) › Strike.Smother.Dehumanize
- 2020 • Season of mist SUA 113D • 1 CD digipack
cd • 10 titres • 36:50 min
- 1Reaper abyss03:03
- 2Reign power03:00
- 3Oath violator03:43
- 4Salvation smothered05:03
- 5Human animal03:49
- 6Excommunication01:58
- 7Lightning mythos04:43
- 8Self segregation04:15
- 9Death hand01:54
- 10Apostasy imposed05:22
informations
chronique
- chaos bestial
Revenge impose le respect. 20 ans d'existence, et toujours ce même rouleau compresseur immuable, cette haine pure et totale, ce concept de pochette/titre, en noir et blanc en trois parties séparées par des barbelés, le même logo, un motif central "tête de mort stylisée" et le titre de l'album sur trois mots séparés de deux points. Et musicalement, ce dégoût de la vie, de l'humain, de toute trace vivante, cette gloire à la destruction mais celle en mode je te réduits en poussière où rien ne subsiste où le RIEN devient TOUT. Les instruments de destruction ainsi que leurs utilisations sont semblables, les blasts sont tarés, les solos consistent à balancer le plus de notes possibles dans les aiguës en mode vraiment mais vraiment n'importe comment et le chant est trafiqué dans tous les sens pour sortir des sons de vomis et d'hurlements en pleine crise d'hystérie. On peut quand même noter une plus grande variété dans les changements de rythmes avec des mid-tempos de bûcherons donnant l'impression que le batteur joue avec des maillets en frappant le plus fort possible. En fait, même sur les blasts, on dirait que James joue avec des gros bouts de bois renforçant cette impression de tourbillon qui ne s'arrête JAMAIS. Et le pire, c'est que ce cru est bon, énergique et intense. Tout ce bordel est aussi organisé que l'appartement d'une personne souffrant du syndrome de Diogène où tout s'entrechoque. Pourtant, il en ressort de ce chaos une impression de fin du monde presque maîtrisée. On n'est pas dans la destruction méticuleusement préparée et organisée, là, on nage plutôt dans une atmosphère type "Aliens, le retour" où ça défouraille de l'alien à tour de bras, sans répit, sans pause ni extrême onction. Et pourtant, on sent cette maîtrise, cette expérience dans le conflit, ces vieux briscards qui ont tout vus et tout connus et qui savent comment tout détruire en attaque éclair et sans jamais se faire avoir. Et ça, ça s'appelle le talent, et Revenge en est bourré ! Parce que pour continuer à asséner aussi méticuleusement 10 titres de destruction massive tous plus fous les uns que les autres, cela demande un réel savoir-faire. Le cru covidien de l'entreprise canadienne est particulièrement réussi !
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
écouté le dernier, j'aurais ptet pas dû. Celui-ci a une hargne dès le début pas commune (bon clairement c'est dur de classer leurs 25 ans d'oeuvres toutes plus bourrines que les autres). Un groupe de metal extreme pour grindeux (même LE groupe de war metal pour fans de grindcore?), pour rester dans la thématique du jour.
- Note donnée au disque :