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Wire › Read & Burn 01
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Colin Newman, Graham Lewis, Bruce Gilbert, Robert "Gotobed" Grey
chronique
Sonic Youth. Fugazi. Minor Threat. Big Black. Shellac. My Bloody Valentine. Hüsker Dü. Helmet. Quicksand. Therapy?...
Ceci n'est qu'un mince échantillon des groupes qui n'existeraient pas, en tout cas pas comme on les connaît, sans l'existence préalable de Wire. Ces quatre anglais à l'énergie glacée et à l'humeur distanciée ont eu au moins autant d'importance que Black Sabbath, raisonnablement, sur une période de trois ans (1977-1978-1979).
Alors d'accord, je suis de ceux qui n'accordent qu'une importance secondaire à la partie encyclopédique des choses, et comme je me plais à le dire : mes oreilles sont insensibles à l'histoire... oui... Sauf que dans le cas précis qui nous intéresse : les choses musicales et les choses écrites fonctionnent en totale harmonie, quand on l'écoute. Comme une saine connexion. Les ramifications sont claires et savoureuses, on entend jouer un groupe qui était là avant, à la façon de (certains de) ceux qui ont suivi ET à sa façon qui les influença tous. Une forme de boucle bouclée en somme, la meilleure chose qui puisse arriver sans doute à un groupe de ce statut culte et de cette longévité. Voilà. "In The art of Stopping" la bien-nommée, est comme une prise directe avec l'énergie dont est capable Wire - Câble/Fil (électrique), eh ouais. Cela confine au psychédélique, à ce niveau de simplicuté cinétique. Un riff-gimmick et un Colin Newman entre Alan Vega et Francis Black, pour faire... Le rock'n'roll aux relents mi-glam mi-stoner de "Comet", et en même temps une preuve que le punk est "relevant" et toujours vivant en cette fade année 2002. Fuck les inorganiques. Même si les deux morceaux pré-cités assurent "grave" isolément de l'album Send, cet E.P. est à écouter pour ses inédits aussi ; pardon d'abord : la stroboscopique et robotoroborative "Germ Ship", du punk brut garanti 1977 en 2002, pour de vrai. La méga-classe sans chichis. Ces vieux post-keupons de 77 sont pas de retour, bordel, ils sont juste frais. Ensuite "1st Fast", pour ceux qui douteraient. Et pour finir "The Agfers of Kodack", aussi con que du Jesus Lizard basique ou du Scratch Acid sous filtre indus-truelle, un de leurs meilleurs morceaux de cette époque. Wire se réactive et vient nous secouer les puces. Électroniques ou pas. C'est ça un retour les enfants, prenez des notes. Et tout ça avec légèreté, comme pour faire coucou à Sonic Youth et compagnie, les vieux sont conscients de leur portée mais restent simples, directs, enfantins... Quelle force, pour des quinquagénaires au placard ! On ira vers Send pour la version redux deluxe intégrale, mais tout est déjà exposé avec force sobriété ici. Attaque avec grain de papa post-punk ruant : un bon son brut pour les truands.
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