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Madame Edwarda › Illuminé

cd • 19 titres

  • 1混声合唱
  • 2Carnival
  • 3夜間飛行
  • 4夜想曲 (ノクターン)
  • 5幻惑 (Carnival)
  • 6回転木馬 (メリーゴーラウンド)
  • 7青い悪魔
  • 8大観覧車
  • 9サーカス
  • 10恋歌 (ロマンス)
  • 11Carnival II (CD Bonus)
  • 12大覧車観 (CD Bonus)
  • 13Le Chateau
  • 14Honey
  • 15コクトーの剣
  • 16Marionette
  • 17La Nuit
  • 18夢想
  • 19Emeralde

informations

chronique

Dire que logique nippone et occidentale n’ont pas grand chose en commun est un doux euphémisme, je m’en suis rendu compte à plusieurs reprises lors de l’écoute de disques, par exemple quant aux agencements de ce second opus de Madame Edwarda… Ok, une petite intro instrumentale hantée, rien que de très normal, de même que le fait que ‘Carnival’ soit mélancolique, rythmé uniquement par un tambourin, le groupe nous immerge, prend le temps de poser ses ambiances. Ces six premières minutes sont un délice, la voix de François-Zine Angélique exprime tout son potentiel grave parmi ces guitares froides, cette basse ronde et on attend impatiemment la suite qui ne peut être que phénoménale. Sauf que…non. La pièce suivante, triste à souhait, est constituée de nappes de clavier en pleurs et de récitation. Pas grave, nous ne nous immergeons que mieux dans cette couverture nocturne… Oui, on va s’y plonger, croyez-moi, suit encore une pièce instrumentale sous forme de mini valse lente, sans réelle rythme… Ah ! Enfin ça éclate ! Batterie, guitares, chant… Pas même une minute ! Avant qu’une nouvelle compo instrumentale ne prenne le relais. Re-belote, ça explose enfin, goth rock torturé, sombre, technique, sur même pas une minute et pas de chant. Devinez quoi ? Le morceau d’après est encore instrumental, toujours à base de petits accords de clavier. Certes, voilà qui confirme l’aspect théâtral et décadent mais on s’ennuie quand même un peu. Mais ça ne s’arrête pas, les courts instrumentaux s’enchaînent et il faut attendre ‘Carnival II’ pour retrouver du chant, de la basse et de la guitare, à ceci près que le tempo demeure aussi épuré et lent. Et ça repart. D’accord, le hanté ‘Le château’ est marqué de bribes de dialogue en français avec l’accent, ce qui ajoute un charme certain et spectral mais... D’un coup, sans crier gare, les six ultimes chansons explosent enfin dans le goth rock typique des Japonais. Jeu tendu, métallique, chant dandy, structures évitant soigneusement tout schéma couplet/refrain. Même les deux pièces instrumentales au milieu sonnent plus sombres, moins ennuyeuses. Toujours est-il qu’il es bien étrange de faire monter la sauce sur tout un disque pour ne profiter pleinement que de son dernier quart qui, lui, envoie du bois et rappelle pourquoi on adore Madame Edwarda. On pourrait me rétorquer que l’album suit le fil d’une histoire, ce qui est possible mais étant donné que la moitié des morceaux sont des piécettes instrumentales, difficile d’adhérer pleinement à l’argument. Bref, je reste un peu pantois quant à ce disque et sa logique.

Moyen
      
Publiée le samedi 22 février 2025

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Peut-être que ceci est plus sur le fond que la forme, mais je demande bien si Cinema Strange pour 'Quatorze exemples' n'aurait pas un peu écouté ce disque.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    je connais et possède le super 'Rêve désir' et j'ai justement 'Weird tales' en commande ^^

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    Aplecraf Envoyez un message privé àAplecraf

    Pas mon album préféré non plus, loin de là. Par contre les albums des années 2010 qu'est ce qu'ils sont bons, je ne sais pas si tu les as écoutés Shelleyan.

    Note donnée au disque :