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Chris Watson › Outside the Circle of Fire
50:32 • 22 titres
- 1Waiting1:53
- 2Breathing in Cold Air0:15
- 3Horse of the Woods5:57
- 4Song0:16
- 5At Dusk5:50
- 6Winter Flags3:51
- 7Machine Noise1:16
- 8Canopy4:55
- 9Song0:54
- 10Across the Iris Beds2:32
- 11Threat0:10
- 12Cracking Viscera3:23
- 13Deep Roar0:28
- 14Unknown Forest1:36
- 15Out of Our Sight2:59
- 16Leaf Litter0:51
- 17Souls of Dead Children3:26
- 18Forest Fire0:21
- 19Sleeping in Warm Air4:54
- 20Rattle of Wood1:42
- 21Moonlit Fog3:02
- 22Contacts0:31
informations
Enregistré entre 1983 et 1997 au Zimbabwe, Argentine, Ecosse, Cameroun, Angleterre, Costa Rica, Kenya.
chronique
Chris Watson, c’est mon bro’, mon poto, celui qui vient me masser le cerveau quand je dois me concentrer sur une tâche intellectuelle tout en rêvant d’aventure. Son chef d’œuvre, Weather Report, est déjà chroniqué mais il y a les autres, au feeling toujours unique. Pas de longues plages déroulées comme des contes mais une succession de courtes pièces captées à bout portant qui nous promènent du baobab du Zimbabwe à l’Atlantique Sud, du Glen Affric écossais (magnifique, au passage) à la forêt du Cameroun. On est bien, jamais perdu dans ce tour du monde des chants, des frottements, des ronronnements, des cris d’amour et de défis. On y révise doublement, son anglais et son encyclopédie des sciences naturelles. J’avoue ne pas aimer le Male capercallie écossais qui me tape sur le système et je sais que Chris, lui, l’aime beaucoup cette sorte de poulet des forêts que d’aucuns appellent Grand tétras. Il rivalise avec le Corncrake aka le Râle des genêts aka Crex Crex du nom de son cri qui n’augure rien de bon. Je préfère coller mon oreille sur le ventre ronronnant du guépard ou guetter les singes araignées dans la canopée. Chris Watson célèbre notre site dans les guts of zebras picorés par neuf vautours et une armée de mouches. À peine le temps de sursauter au brâme du cerf que l’on rechute en pleine forêt tropicale, un coup au Costa Rica puis au Zimbabwe. Des oiseaux encore, histoire de ne pas se sentir seul pendant le bivouac au bord du Zambèze. Je pourrai briller en société en évoquant le chant du Caprimulgus fossii en faisant semblant de l’aimer. Avec ce disque, Watson te reconnecte avec la nature, belle, majestueuse, sauvage et relou comme une mouette tridactyle. Heureusement, au sommet de la chaîne alimentaire et technologique, je peux baisser le son ou zapper la piste et retourner avec le guépard ou les éléphants. Les ornithologues seront aux anges et les nerds ici-bas se délecteront des détails techniques, si cela vous soucie de savoir, par exemple, que la piste 10 a été enregistrée avec un Sennheiser mkh 60/30* 160m cable via SQN4s to Sony TCD-D3. Pas toujours relaxant mais toujours passionnant, ce disque n’est pas du son d’ambiance flemmard de la jungle mais il raconte la vie et la mort, le langage et l’éloquence animale, capté au plus proche afin de ne pas perdre chaque nuance de ces sons disparus de nos quotidiens, voués à s’éteindre, au-delà de notre cercle de feu.
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
Faut que je réécoute, je l'ai celui-la depuis mes lointaines annees mailorder ! Ces derniers temps lorsque me vient l'envie de bruits d'animaux j'avoue que je me tourne plutôt vers Marc Namblard.