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Manic Street Preachers › Gold against the soul
- 2020 • Columbia records 474064 2 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Sleep flower
- 2From despair to where
- 3La tristesse durera (scream to a sigh)
- 4Yourself
- 5Life becoming a landslide
- 6Drug drug druggy
- 7Roses in the hospital
- 8Nostalgic pushead
- 9Symphony of Tourette
- 10Gold against the soul
extraits vidéo
informations
Outisde Studios, Reading, Grande-Bretagne.
line up
James Dean Bradfield (chant, guitare, guitare sèche), Nicky Wire (basse, choeurs), Richey James (guitare, choeurs), Sean Moore (batterie, percussions, boîte à rythmes, samplers)
Musiciens additionnels : Dave Eringa, Ian Kewley (piano, orgue Hammond)
chronique
Les Manic Street Preachers n’auront pas attendu longtemps pour donner un successeur à ‘Generation Terrorists’, En quatre semaine de studio, les Gallois ont finalisé les versions démo de leur nouvel opus. Ils sont contents de leurs morceaux, savent comment ils veulent les entendre sonner et de ce fait décident de confier la production à Dave Eringa avec qui ils ont déjà travaillé car ils pensent qu’il sera à même de mieux respecter leurs choix qu’un producteur plus renommé. Etonnamment des années plus tard, les musiciens en parleront comme de leur disque le moins apprécié car malgré leurs efforts, le label fourrera trop son nez dans le processus. ‘Gold against the soul’ reprend les ingrédients du prédécesseur mais en témoignant en parallèle du goût des Manic Street Preachers de se réinventer. Si les riffs acérés, la rythmique vindicative, demeurent l’axe principal, des influences Beatles se présentent discrètement (‘From despair to where’) dans la composition mélodique (‘La tristesse durera’, ‘Life becoming a landslide’), quelques arrangements. Rien d’étonnant, la brit pop cartonne et la maison de disques rêve l’ouverture vers un public plus large. Les thèmes sont moins politiques, plus existentialistes. Pour autant, le ton ne faiblit pas, il s’écorche. Des tournures grunge sont également au programme (‘Yourself’) sans que le groupe ne donne l’impression de surfer sur la vague. Idem pour quelques accès de funk furieux à la Red Hot Chili Peppers coupé à des schémas glam metal (‘Drug drug druggy’, les magnifiques guitares de ‘Roses in the hospital’, ‘Gold against the soul’). Du coup, le disque sonne un peu inégal pour certain/es, il donne l’impression que le combo expérimente à tout va sans creuser suffisamment, hésite entre guitares hurlantes et ouverture un peu lisse (‘La Tristesse durera’ pas franchement génial). A titre personnel, j’ai parfois aussi un peu de peine avec le chant un brin too much de James Dean Bradfield; autant cela passait bien sur l’opus d’avant, autant certaines intonations aiguës sonnent ici un peu forcées. On est davantage dans le registre du détail mais on sait que le diable s’y cache. Au final, un travail qui n’a pas à rougir mais dont on comprends que pour les artistes il sonne peut-être comme moins personnel que prévu. ‘Gold against the soul’ a pourtant comme avantage de confirmer le talent du groupe tout en laissant entrevoir une volonté constante de renouvellement qui se manifestera un an plus tard, dès à la sortie du troisième album. A mon sens, il sonne plus cohérent avec le recul d’aujourd’hui qu’à l'époque de sa parution.
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commentaires
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- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
Il y a au moins 2 solos de guitare très cool. On a beau dire, c'est un ingrédient qui relève tout de suite n'importe quelle compo.
- Note donnée au disque :