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Sparks › Angst in my pants

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Shelleyan      mardi 28 janvier 2025 - 00:09

cd • 11 titres

  • 1Angst in my pants
  • 2I predict
  • 3Sextown USA
  • 4Sherlock Holmes
  • 5Nicotina
  • 6Mickey Mouse
  • 7Moustache
  • 8Instant weight loss
  • 9Tarzan and Jane
  • 10The decline and fall of me
  • 11Eaten by the monster of love

informations

MusicLand Studios, Munich, Allemagne.

line up

Russell Mael (chant), Ron Russell (clavier, synthé), Bob Haag (guitare, choeurs), Leslie Bohem (basse, choeurs), David Kendrick (batterie), James Goodwin (synthé)

chronique

Ce disque parle de sexe, non ? De séduction alors ? Quoiqu’il en soit, c’est fait à la manière des Mael donc avec un second degré et un humour décalé typique: on craint que ça ne fonctionne pas dans le pantalon (‘Angst in my pants’), on perd du poids à deux (‘Instant weight loss’), une forme de machisme ridiculisée (‘Moustache’) et j’en passe. Et j’en reste comme deux ronds de flan de la musique que ces deux brigands peuvent créer autour de thèmes aussi absurdes. ‘Angst in my pants’ est un excellent disque, plus sombre, direct, notamment niveau vocal puisque Russell utilise peu son timbre de fausset, optant pour une forme plus intense assez en accord avec les canons de la new wave environnante. Pour autant, la formule de base remonte encore et toujours à ce glam rock atypique développé par les frangins qu’ils ont donc su et pu adapter, remodeler, réinventer encore à une vitesse spectaculaire (un album par an à l’époque). Le morceau éponyme donne le ton, power new wave à rythmique synthétique, beat claquant, un chant intense, une formule que ‘Sextown USA’ reprend en plus épique encore avec soli de synthé, une batterie plus marquée, des guitares présentes, comme une version pastiche et décadente des Cars. Des chansons comme ‘I predict’ évoquent davantage la fin des 70’s comme un relooking wave d’un glam rock classique. Quelle que soit la formule, ça marche, les mélodies sont excellentes et ce ton plus ‘agressif’ sied à merveille aux Sparks. Les hits s’enchaînent, un ‘Nicotina’ plus inquiet et spectral, ‘Tarzan and Jane’, ‘Eaten by the monster of love’ proches de Adam and the Ants (sauce Mael bien entendu) ’Angst in my paints’, ‘Sextown USA’ mais aussi la désinvolture discoïde de ‘Instant weight loss’, la power pop de ‘Moustache’ avec ses relents d’un punk auquel le combo n’a jamais adhéré. D’une certaine façon, ce disque constitue une fusion quasi parfaite entre ‘Propaganda’ et ‘No 1 in heaven’, le glam barré et inclassable remodelé dans un filtre new wave. Aussi improbable que puisse sonner un tel mélange, il fonctionne de par la confiance entre les musiciens (les mêmes que sur l’opus précédent, ainsi que sur les trois suivants) mais aussi par l’excellent dosage entre le synthétique et l’électrique. Le tableau ne serait pas complet sans la très bonne performance vocale de Russell, moins délirante mais intense, un registre qui lui sied à merveille. Un album plus percutant que ne le laisserait deviner sa comique pochette et un must de ces doux cinglés.

Très bon
      
Publiée le mardi 28 janvier 2025

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