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Sexbeat › Live at the Batcave and other dark places

cd • 21 titres

  • 1Girls (London Lyceum 1984)
  • 2Dogs made love (London Hammersmith Palais 1984)
  • 3Death (London Lyceum 1984)
  • 4Furiously and curiouser (London Hammersmith Palais 1984)
  • 5Here it comes again (London Lyceum 1984)
  • 6Living in the wild (London Lyceum 1984)
  • 7Sweat (London Lyceum 1984)
  • 8Sexbeat (London Lyceum 1984)
  • 9Pump (Philadelphia East Side Club 1983)
  • 10Metropolis (Philadelphia East Side Club 1983)
  • 11Voodoo man (Philadelphia East Side Club 1983)
  • 12Here it comes again (Batcave London 1983)
  • 13Voodoo man (Batcave London 1983)
  • 14Sexbeat (Batcave London 1983)
  • 15Pump (The Sex Beatles - Live at the Lyceum 1983)
  • 16Metropolis (The Sex Beatles Demo 1980)
  • 17Violent Elation (The Sex Beatles Demo 1981)
  • 18Swinging London (The Sex Beatles Demo 1981)
  • 19We will come and see you (The Sex Beatles Demo 1982)
  • 20Baby and Johnny (The Sex Beatles Demo 2004)
  • 21Sexbeat (Original 1983 studio recording

informations

line up

Hamish Macdonald (chant, guitare), Sophie Chéry (basse, chant), Linzi Arundale (batterie), Max Edie (guitare, chant)

chronique

Des bandes live, hein ? D’un groupe qui n’a sorti qu’un single de son vivant… Vous avez deviné, Cleopatra. Sauf que le combo en question s’appelle Sexbeat, s’est glané un statut culte de par sa chanson éponyme aux paroles ayant fait écho dans la scène au travers des générations (‘Some wear leather, some wear lace…’), ses concerts donnés au mythique club le Batcave… Du coup, malgré mes bonnes résolutions, il devenait difficile de résister, d’autant que le son de ces concerts est étonnamment bon, ce qui n’est jamais gagné avec nos loustics capitalistes. Nous serions donc nantis d’un document réellement pertinent sur les débuts du mouvement gothique ? Il y a un peu de ça. Bon, on ne relèvera pas que malgré l’intitulé cette compilation ne propose que trois morceaux capturés au Batcave, l’important est surtout que l’on peut enfin découvrir plus à fond Sexbeat (car hormis ‘Sexbeat’ et ‘Pump’, qui connait d’autres chansons ?). Les Anglais sont un combo culte mais pas excellent pour autant, ils seraient plutôt dans la moyenne. L’ossature des compositions repose beaucoup sur la rythmique, une rythmique privilégiant la cogne franche, rapide, plus que les roulements, suivie par une basse esquissant la mélodie. La guitare soit accompagne la basse en balayages tranchants soit lance quelques accords. Inutile de dire que les braises punk n’ont pas refroidi dans l’esprit de nos jeunes gens. La vocale marque ensuite la différence avec des sonorités sombres, tendues, moins rageuses que chez un combo punk de base. Bonnes mélodies, bonnes ambiances, renforcées par le grain de concerts bien capturés. Hormis ces bandes sur scène, on nous propose les démos de ce qui deviendra Sexbeat, The Sex Beatles; l’origine du nom devient plus claire. Le son est plus axé post punk que goth mais certains compositions à la basse obscure annoncent clairement l’option (‘Violent elation’), d’autres frisent le punk (‘Swinging London’). Parmi ces premiers essais, la qualité varie mais globalement, c’est très correct. En guise de curiosité, une démo de 2004 ! J’ignorais même que le groupe s’était reformé mais à en juger, leur plagiat de ‘On the road again’ ne présente que très peu d’intérêt, on en restera aux années Batcave. Il me paraissait plutôt logique de proposer en guise de conclusion la version studio de ‘Sexbeat’ jamais sortie officiellement hormis sur des compilations, vu qu’elle a largement contribué à la célébrité du groupe mais pourquoi n’avoir pas inclus le single ‘Pump’ dans la foulée ? Certes, comme beaucoup, les Anglais commençaient à tourner casaque mais ça demeure écoutable. Je chipote. Malgré quelques ‘irrégularités’ promotionnelles, cette collection inattendue (comment le label a-t-il obtenu ces enregistrements ? A-t-il profité de l’exposition consacrée à et du regain d’intérêt pour le légendaire club ?) permet de découvrir réellement qui étaient Sexbeat musicalement et ma foi, ça valait plutôt la peine…

Bon
      
Publiée le lundi 27 janvier 2025

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