Vous êtes ici › Les groupes / artistes › C › Centinex › Reflections
Centinex › Reflections
- 1997 • Die hard records RRS 954 • 1 CD
cd • 9 titres • 45:35 min
- 1Carnal Lust04:54
- 2Seven Prophecies06:28
- 3Before the Dawn04:40
- 4The Dimension Beyond04:38
- 5My Demon Within04:13
- 6In Pain05:26
- 7Undivined03:36
- 8Darkside04:48
- 9Into the Funeral Domain06:52
informations
Abyss studios, par Mikael Hedlund, Octobre 1996.
line up
Mattias Lamppu (chant), Martin Schulman (basse), Andreas Evaldsson (guitare), Kenneth Wiklund (guitare)
chronique
Terkel Christensen !
C’est bon de mettre un nom sur les responsables d’artwork pourris, la dénonciation c’est moche mais il faut savoir réagir parfois.
Je veux dire Centinex, ils ont un logo cool, un design made in Chris Moyen, mais non. A l’époque c’était Dragon Lore et compagnie l(es connaisseurs savent), c’était le futur, le cd-rom, les cinématiques en 640*480, alors allons-y ! Du violet, du dragon tout moche avec une faucille et sur deux pages siouplait ! Une merveille de mauvais goût, même en Allemagne ils en aurait pas voulu..
Et histoire d’en rajouter sur toute cette finesse, les suédois viennent de perdre leur batteur, et bon, à l’époque ca courrait pas les rues, même n suède, alors c’est parti : la boite à rythme ! Made in 1996 youpi. Et malgré la prod’ Abyss studio, dans le genre handicap c’est chaud, les mecs démarrent le 100m avec la trace au cul : tu peux courir mais y a toujours un truc qui gêne quoi.
C’est quand même terrible, à une époque où ce genre de parti-pris (ou de nécessité…) valait plumes et goudrons, et surtout, après un Ep dans lequel Centinex se révélait comme un excellent outsider swedeath un peu plus sombre que la moyenne, sortir un disque de death metal avec une Bar tentant malheureusement d’imiter une vraie batterie, c’était complètement suicidaire.
D’ailleurs, à l’époque, la presse ne s’est pas trompée, l’album s’est fait défoncer. Et franchement c’est rude, parce qu’en dehors de cette batterie mécanique, ça riffe de partout. On est dans la droite lignée de « Transcend the dark chaos » avec des riffs tremolo bien inspirés, des dynamiques bien pensées, et puis il y a ce côté un peu evil qui réapparait régulièrement, ces riffs carrément black metal suédois (« Seven prophecies ») qui donnent vraiment une dynamique fraiche. On chevauche dans les montagnes autant qu’on se fait défoncer par une compagnie d’orcs à coups de rochers volcaniques. Par moment on a même quelques petites nappes de claviers qui viennent rappeler qu’on est en 1997 et que Dimmu Borgir est apparu il n’y a pas bien longtemps.
Ce qui surprend en fait, c’est que, tolérance liée à 25 ans de metal ou pas , on s’y habitue pas mal à cette BaR, et sur les parties rapides/skank beats ca fait quand même bien le taf, mes cheveux disparus sont parfois tout ébouriffés. On se surprend à siffloter ces lignes mélodiques simples et directes, difficile de ne pas penser à des groupes comme Necrophobic voire Dismember pour cette fluidité et ce style si caractéristique : il n’y a que des suèdois pour faire ça et cela se reconnaît immédiatement.
Travers habituel de l’époque, le disque finit par s’engluer dans ses propres références, d’où la note ci-dessous, et comme pour le suivant, bien que moins agressif, on finit par se faire chier : La prod Abyss, la Bar, les compos sur le même tempo, bienvenue au pays de la linéarité. Tout se ressemble mais franchement moi je m’y sens bien dans ce disque, ça sent le pixel, le « pas de thune mais on veut faire propre », il a son atmosphère cet album, et c’est déjà pas mal en fait. Sûrement pas le disque de Centinex à avoir, malgré son côté culte (wtf), mais moi des disques violets, à part SUP (quelle surprise ! ) bah je les cherche encore.
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Reflections" en ce moment.
notes
Note moyenne 2 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Reflections".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Reflections".