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Babel 17 › Shades
- 2009 • Infrastition FIN 037 • Remaster • 1 CD
cd • 17 titres
- 1Shades of a dream
- 2XVI - XVII - XVIII
- 3La curée
- 4Bittersweetness
- 5Nohm-Bô
- 6Madness strides along
- 7Lò-Hi
- 8A prayer
- 9Bittersweetnessmix
- 10In distress
- 11Angels of TV (Alt. version)
- 12Shades of a dream (Alt. version)
- 13Les hommes de pierre (Alt. version)
- 14Love lasts forever (Alt. version)
- 15Der Opfer
- 16Lo Mi Hi
- 17Come into hell (Hate mix)
extraits vidéo
informations
Les titres 11 à 17 sont des bonus; les morceaux 11-14 viennent de sessions alternatives de studio en mai 1991, les autres de compilations.
chronique
Les albums de Babel 17, à l’image de ceux de Virgin Prunes ou Clair Obscur (auxquels ils me font penser niveau démarche parfois), ne sont pas destinés à toutes les oreilles car ils contiennent beaucoup et chacun les déchiffre selon ses attentes ou fuit car trop timoré/e. Tant pis, on demeure entre initié/es. Entrée impeccable avec ‘Shades of a dream’, bon titre de post punk goth claquant, avec touche décadente de derrière les fagots, suite toujours parfaite avec un court instrumental très Virgin Prunes… Comme si c’était trop facile, le groupe accentue chaque trait sur la chanson d’après: rythmes tribaux secs, voix sombres et torturées, choeurs barrés, basse de plomb, guitares sales en accord plus qu’en mélodie. Simple ? Et si on faisait semblant d’alléger le tout ? Plus froid, aéré dans ses sonorités, ‘Bittersweetness’ maintient en haleine par cette drôle de voix qu’on s’attend à chaque instant à entendre perdre le contrôle. C’est après que ça glisse, Babel 17 rejoignant l’univers de Tétines Noires… Ca virevolte, ça valse, ça joue avec les timbres (décadent/guttural) tout en restant impeccables niveau ambiances et mélodies. On serait tenté de parler batcave sauf qu’on devine bien que les musiciens ne jouent pas avec des chauves-souris en carton occupés qu’ils sont à gratter de leurs ongles les parois capitonnées de leur cellule. Tout au long de l’album, on a l’impression que le groupe se fait un malin plaisir de prendre l’auditeur/trice à contrepied tout en le/la flattant dans le sens du poil. Quelle atmosphère fantastique évoquant les grands moments des musiques mutantes à la Virgin Prunes, Clair Obscur, Tétines Noires, Drama of the Spheres même; l’excellent et brut ‘A prayer’ pourrait d’ailleurs figurer sur un tribute à ‘A new form of beauty’ avec ses sonorités malsaines et ses vocaux diaboliques. Là où Babel 17 affirment une identité propre, c’est dans un choix d’une production plus sèche, plus froide, assez typée 80’s mais au bon sens du terme. Etonnamment, c’est sur une touche presque apaisée que les Français choisissent de conclure leur opus avec une cold wave plus traditionnelle, un peu imbibée, je vous rassure, il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Parfait complément à l’excellent ‘Celeano Fragements’, cet fantastique disque barré est complété de bonus croustillants dont une reprise de Virgin Prunes (tiens, tiens). Vous êtes encore à me lire ? Quel temps gaspillé, foncez l’acheter !
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
@ProgPsychIndus, ceci tient peut-être au fait que pour les deux premiers albums, Babel 17 était un trio (Jean Franceschi, Vincent Porte et Vincent Perret) et qu'à partir de 2006 et ce malgré une reformation et un concert plein d'espoir à Paris, le groupe se soit de nouveau séparé et que seul Franceschi soit aux manettes. Les albums post 2006 tiennent globalement la route mais il manque indéniablement cette très grande originalité qui fait le sel de 'Celeano Fragments' et 'Shades'. Ma préférence va pour ce dernier car cette alternance de moments pruniens et d'autres plus cold, voire 'pop' malsaine ('Shades' et 'Bittersweetness') est tout simplement unique.
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Quel bonheur que cet excellent album ! Il n'y a strictement rien à jeter. C'est un régal et il est impossible de s'en lasser !
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- ProgPsychIndus › Envoyez un message privé àProgPsychIndus
Ces deux premiers opus sont assez incroyables et la comparaison avec Clair Obscur me plaît. C'est assez surprenant le blanc entre celui-ci 1991 et le suivant 2009. Ils ont perdu un truc en route, ce n'est pas mauvais ce qu'ils ont fait après cette longue interruption, mais il n'y a plus ce côté si particulier et singulier désormais.
Message édité le 21-01-2025 à 02:11 par Progpsychindus
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