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Shadow Image › Echoes of ivy
- 2018 • Ravenglass Media 1 CD
cd • 11 titres
- 1Far from the ashes
- 2The ghost of suicide
- 3Too much (could never be enough)
- 4Under the freezing moon
- 5Before the dawn
- 6Stars and scars
- 7Everyday is Halloween
- 8Memento Mori
- 9Echoes of ivy
- 10Lost in your shadow
- 11And the storm rides with me
extraits vidéo
informations
line up
Harley Mace (chant, guitare, basse, clavier, synthé, programmation)
chronique
Si un groupe comme London after Midnight a réussi à se gagner une renommée culte encore vivace avec deux albums seulement (certes fort bon), pourquoi pas Shadow Image ? On avancera que le succès des premiers a aussi reposé sur une bonne campagne de promotion, en Europe notamment, et au look du chanteur. Pas inexact et niveau promo sur le Vieux Continent, les seconds partent perdants; je vais donc tenter d’apporter mon humble pierre à un petit début de mise en lumière. Parce que Shadow Image ont clairement les qualités pour représenter une vraie alternative à LAM. Peu de formations, exception faite de Faith and the Muse qui sont un cas à part, sont parvenus à rendre le deathrock ainsi accessible sans en trahir l'essence. Oui, la musique de Shadow Image est moins lisse, plus rêche, davantage axée sur les guitares (évidemment tout le monde ne dispose pas d’un clavier comme feu Tamlyn) mais quelles mélodies, quelles ambiances ! C’est d’autant plus admirable que Harley Mace joue de tous les instruments en plus de chanter. Est-ce ce qui explique que ce second essai soit plus cohérent que son prédécesseur ? Probablement. L’homme n’est pas manchot même s’il est évident que son instrument principal demeure la guitare; son expérience au sein de divers projets goths ou metal lui ont apporté un sens du riffing musclé au besoin, plus retenu et mélodique quand nécessaire. En plus, il chante bien, voix profonde mais pas cliché, que demander de plus ? On suit à la basse, une touche de clavier hanté pour compléter l’ambiance et tout est en place. C’est simple, ce disque est une succession tubes en puissance, fiers, dynamiques dans lesquels on retrouve une énergie telle qu’on pouvait la ressentir dans les meilleurs morceaux heavy à la grande époque. Le combo surprend par une intéressante reprise du ‘Everyday is Halloween’ de Ministry’ que j’aurais plutôt placé à la fin du disque mais c’est une question de choix car en vérité, elle ne rompt nullement la cohésion du cd. Au final, un excellent essai de deathrock aux confins du heavy metal parfois, mélodique et séduisant qui n’a pour unique tort que d’être sorti en indépendant.
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