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Moonchild › Shed no tears
- 1993 • Nyctalopia NYMF 020 CD • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Life is a battlefield
- 2When I saw you dancing
- 3Sadness
- 4Shed no tear
- 5Faces
- 6Secret memories
- 7What is it worth ?
- 8Gift
- 9Stars
- 10Rainbow
extraits vidéo
informations
line up
Susan d'Iavolo (chant), Uwe Holler (guitare), Toni De Santis (basse, clavier, programmation)
Musiciens additionnels : Joelen Mingi (guitare 12 cordes)
chronique
L’avantage d’une collection physique, c’est qu’elle permet de retomber sur des groupes jugés comme seconds couteaux à une époque, de se replonger dedans et se dire que finalement, c’était franchement plutôt bien. C’est le cas avec les Allemands de Moonchild entre autre, j’avais acheté ça un peu pour le fun après la découverte d’une chanson sur une compilation Orkus ou un bidule du genre. Un trio assez classique dans sa constitution : basse/gratte/chant mais qui a des atouts à faire valoir par rapport à d’autres. Le chant, féminin, tout d’abord. Susan d’Iavolo a une voix que j’apprécie vraiment, profonde, amazone, qui participe clairement à la force du groupe, lui confère une dimension sorcière parfois (‘When I saw you dancing’, 'Stars'). Le jeu de guitare n’est pas en reste non plus, si le groupe pratique un goth rock en apparence classique, il opte pour la version électrique plus que froide et pioche volontiers quelques influences dans le deathrock, avec des passages délicieusement saturés tels qu’on en trouvait chez les Cocteau Twins des débuts (‘Stars’). Ajoutons que la boîte claque bien, calque ses rythmiques sur l’esprit des pionniers du genre, soit plutôt dans le tribal, que la basse tapisse l’arrière-plan sans outrepasser son rôle et que des ajouts de clavier (bien sentis) épicent le propos, autrement dit les Allemands disposent d’une bonne poignée d’atouts dans sa manche. Ils ne craignent pas de casser la routine par instant, comme avec ‘Shed no tears’, beau titre interprété au piano ou en ajoutant quelques vocaux masculins. Avec des éléments basiques, ils sont donc capables de conjuguer fougue, mélodies, atmosphères. En pinaillant un brin, on trouvera que certaines chansons sont un poil longues, non qu’on s’ennuie, plutôt un sentiment que tout n’est pas essentiel. Idem quant au remplissage du cd; rien n’est mauvais mais deux morceaux en moins transvasés sur un autre disque laisseraient plus d’oxygène durant l’écoute; rien de très grave au final. A sa réécoute, je réalise que ce ‘Shed no tears’ est un disque assez solide, bien écrit et arrangé, avec une atmosphère païenne au sens noble, quelque part entre un Inkubus Sukkubus plus sombre et un Morbus Kithara plus goth rock. Moonchild dégagent une belle personnalité et on réalise vite que le nom n’a rien d’une quelconque référence aux Nefs, qu’il a une connotation plus profonde et sincère, à l’image de la musique. 4,5/6
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...



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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
A l'ancienne donc ce week-end. Je rejoins ton ressenti Shelleyan concernant les longueurs de 'Shed No Tears', longueurs qui seront encore présentes sur 'Lunatic Dreams', l'album suivant qui demeure pourtant mon préféré du trio. Autrement, c'est avec ce type de galette que je m'en rends compte avec le recul que tout n'était pas (si) mauvais dans cette seconde vague goth. La voix de Susan est indéniablement un plus et par moments, son timbre me rappelle celui de Monica Richards et Christianna de Mephisto Walz, ce qui est naturellement un bon signe.
- Note donnée au disque :