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Unto Ashes › Saturn return

cd • 15 titres

  • 1Morte o Merce
  • 2Sonnet 87 (When as man's life)
  • 3Ein Fluch (Curse)
  • 4Serve me
  • 5They killed three little maids
  • 6Glass
  • 7Invisible
  • 81st lunar runic calendar
  • 9Ostia (the death of Pasolini)
  • 102nd lunar runic calendar
  • 11Regret
  • 12A sa maîtresse
  • 13You say you're happy now
  • 14A hymn to Pan
  • 15Witches ruin

informations

Dungeon Rock; Regular Fips, New-York, USA.

line up

Michael Raid (chant, guitare, clavier, percussions, dulcimer, tanbura, baglama), Melody Henry (chant, clochettes, guitare, percussions, bruitages, yang t'chin), Natalia Lincoln (chant, percussions, clavier, bruitages), Ericah Hagle (chant, bruitages)

Musiciens additionnels : Spider Grandmother (harpe), Catherine Bent (violoncelle), Miss Jessica Devereux (flute), Jeremy Bastard (guitare, bruitages), Louise Landes-Levi (flute), Link (percussions, baglama, clavier), Susanna Melendez (voix additionnelle)

chronique

A en juger, pour son second opus, Unto Ashes ont décidé de poursuivre dans la veine du précédent mais avant tout chose, un élément a attiré mon attention, une reprise de Coil ! Voilà qui en dit long sur la fraternité/sororité spirituelle unissant certains artistes et constitue donc un bon point pour les Américains en ce qui me concerne. Mais ne brûlons pas les étapes, telle l’énigme du sphinx, il y a des échelons à franchir. Premier constat, oui, le mélange d’influences demeure: orientales, ethniques, sacrées, profanes, anciennes, modernes. Nous avons ainsi l’excellent et noir ‘Ein fluch’ avec ses orgues graves, ses percussions martiales comme nous écoutons ensuite le torve et grandiose ‘Serve me’ qui ne cache pas sa boîte à rythmes qu’on habille de percussions traditionnelles, ses atmosphères de séduction serpentine et trouble, ponctuées d’accords synthétiques malsains, tandis que ‘They killed three little maids’ s’écoute comme du dark folk pur jus adoubé Current 93 ou Sol Invictus, sans négliger les instrumentaux ambient en références au calendrier runique. J’oublie les influences baroques, voire médiévales revisitées mais appelons-les plutôt païennes au sens noble du terme (‘A hymn to Pan’), qu’elles sonnent orientales (‘Morte o merce’) ou européennes. Une fois encore la magie opère, de par les instrumentations riches (beaucoup plus d'instruments ajoutés), le remarquable jeu complémentaire des chants féminins et masculins, le travail des percussions et surtout la sincérité dégagée. Rien de kitsch, maladroit, dans cette musique, cet univers mystique et onirique à la fois propice à l’élévation spirituelle mais pas toujours totalement rassurant et mené de main de maître par le sphinx Unto Ashes dont l’énigme est tout sauf unidimensionnelle obligeant chacun/e à trouver sa propre réponse. Et la reprise de Coil ? Très réussie, pas trop scolaire, sans trahir l'original. Un parfait complément à l'opus précédent…

Très bon
      
Publiée le mardi 14 janvier 2025

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Totalement. Même si l'éthique du label n'est nullement à remettre en cause (prix ultra bas, paquets spéciaux à bas prix, offres à prix libres etc), je ne suis pas hyper fan de l'orientation new age prise depuis un moment même si les artistes sont réputés...

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Temps d'Eden où Projekt sortait pépite sur pépite.

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