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The Eden House › Timeflows
- 2012 • Jungle records FREUDCD111 • 1 CD digipack
cd • 5 titres
- 1Neversea
- 2Into the red
- 3The lonely one
- 4Timeflows (part 1)
- 5Timeflows (part 2)
extraits vidéo
informations
line up
Valenteen, Tony Pettitt, Stephen Carey, Simon Rippin, Simon Hinkler, Nick Schulz, Meghan-Noel Evans, Andy Jackson, Amandine Ferrari
chronique
En 2012, The Eden House n’ont encore à leur actif qu’un LP et un mini mais le projet s’active et va coup sur coup publier la même chose dans l’ordre inverse, soit le mini et le LP. Commençons donc par le premier. Il propose cinq titres correspondant bien à l’esthétisme musical du groupe soit une forte inspiration Fields of the Nephilim dans ce qu’ils ont de progressif en version éthérée, de par le chant féminin notamment. Tout ce petit monde interagit comme en famille donc le jeu est fluide, la production excellente, parfaitement adaptée à une époque où le goût du metal atmosphérique s’est largement développé permettant à des projets de ce type d’élargir leur public. ‘Neversea’, sorti d’ailleurs en clip, demeure mon favori, construit sur un jeu de basse incroyable qui servira de guide tout au long d’une chanson alternant moment de dépouillement merveilleusement mis en lumière par la rythmique, quelques lancées de guitare plaintives discrètes et des refrains plus épiques et électriques (regrettable par contre que le violon ne soit pas mieux mis en valeur au mixage). ‘Into the red’ et ‘The only one’, moins rapides, explorent un goth rock éthéré mais musclé dans ses nerfs. Les concepts de supergroupes sont rarement des réussites mais chez Eden House, ça fonctionne merveilleusement de par les hautes qualifications des musiciens et leur profonde amitié autour d’un genre auquel ils sont profondément attachés. L’ultime composition, séparée en deux volets, s’avère de haut vol, riche et variée dans ses structures; le premier reste mon favori, alternant roulements propices à la cavalcade, électricité tendue, dépouillement nerveux (toujours construit autour de cette diablesse de basse), un travail intéressant sur les vocales placées au second plan, comme des bribes démoniaques, durant tout le passage de mi-morceau, avant de laisser le souffle épique reprendre ses droits vers la fin. La seconde partie agit comme une conclusion, comme les vagues noires d’une mer huileuse qui râperaient le sable grossier de leurs langues adipeuses. Pas forcément nécessaire mais finalement habilement situé comme conclusion du EP. Les fans de goth rock et de metal atmosphérique y trouveront leur compte, le combo gère bien ce format réduit.
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