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Thy primordial › Where only the seasons mark the paths of time
- 1997 • Pulverised records ASH002CD • 1 CD
cd • 10 titres • 43:15 min
- 1The Conquest04:11
- 2Av ondskapens natur03:58
- 3Svart gryning05:05
- 4Forthcoming Centuries05:10
- 5Where Only the Seasons Mark the Paths of Time...03:13 [instrumental]
- 6Enrapture Silence03:35
- 7Kristallklar vinternatt04:25
- 8Hail unto Thee... Who Travels over the Heavens04:38
- 9Tronad av natten04:15
- 10Dödsskuggan04:45
informations
Rolab music studios, aout 1996. C'est à priori le premier groupe de metal à avoir bénéficié d'un mastering 20bits. (et je crois que tout le monde s'en fout)
line up
Isidor (chant), J. Albrektsson (basse), M. Andersson (guitare), N. Nilsson (guitare), Morth (batterie)
chronique
Bon on aura compris, ce qu’il manque à Guts en ce moment, c’est un peu de bourrinage. C’est vrai quoi, avec le temps et toute cette ouverture d’esprit avec un sourcil plus haut que l’autre, on a pu se perdre, se fourvoyer. Désolé, vous êtes tous partis, mais il est temps de reprendre aussi une des autres immenses qualités de ce site : l’archive.
Parler de tous ces disques dont tout le monde se foutait à l’époque, et qui polarisent aujourd’hui. Alleluia oui ! Enfin le momentum arrive pour tous ces groupes de black metal. On ne s’en fout plus ! Vite vite, car ne va pas durer. C’est assez dingue d’ailleurs comment ce cycle est absolument vérifiable en tout temps. Nous sommes en 2024 et c’est le tour des mid/fin 90’s. Toujours la même histoire, l’envie de faire cette découverte que les autres n’ont pas faites, ce sentiment d’explorateur, de découvreur de trésor, « Digger » qu’ils appellent ça.
Mais je me perds, j’évoquais la polarisation ici. Point d’allusion politique, juste que de toute cette scène black metal florissante de l’époque, il nous reste évidemment les classiques, et puis il y a tous ces seconds couteaux qui essaient de se racheter une crédibilité qu’ils n’ont jamais eu (Hecate Enthroned tiens).
Concernant Thy Primordial, j’y viens donc, c’est une toute autre histoire et un petit personal fave que j’avais très envie d’évoquer ici. Déjà parce que c’est bon, période. Y a pas à tortiller, en matière de black typé mélodique, on est sur le très haut du panier, les morceaux sont variés, ça blaste tout le temps avec une sensation de vitesse tout à fait agréable. D’ailleurs quand on vérifie un peu, qui on retrouve à la batterie ? Bah le batteur de Dawn pardi !
Et on peut se faire d’ailleurs carrément plaisir niveau name dropping : Dawn, Dissection… On navigue en plein black suédois, mais le premier qui viendra à l’esprit sera sûrement Emperor, sans les claviers, avec en sus cette approche mélodique suédoise qui va toujours chercher le neigeux, le glacé, le fragile, un peu comme cette voix de crapaud typique de l’époque qui rappelle un peu le premier Setherial.
D’ailleurs niveau atmosphère, on est dans la même cour : un mètre de neige et pas une pelle pour se faire un chemin. Ici il fait froid et lorsque l’on s’autorise un ralentissement (le morceau titre) c’est juste pour apprécier ce soleil froid de l’hiver éternel. Quelques voix fantomatiques pour nous rappeler qu’il n’y a pas grand monde pour nous sauver, et c’est reparti pour la foire au blasts.
Je me rends compte n’avoir pas évoqué la cover, principal handicap de l’album. Et à dire vrai j’ai carrément voulu en faire un concept de chro : make guts ugly again ! Mais à la réécoute de cet album, de moqueur, je suis vite repassé en mode empathique. Quel dommage oui cet artwork de death metal made in 1992. Putain les gars, une bonne photo de sapin xeroxée et c’était plié, vous étiez culte !
Il restera les riffs, et ici on est vraiment servi, le pont entre Dawn et Emperor (mince je l’ai déjà dit ?) avec un musicianship de très haut niveau, et au final un album certes un peu monolithique mais qui passe vraiment bien les multiples écoutes et peut tout à fait se poser au milieu des références du genre (« hail unto thee who travels over the heavens » aurait tout à fait pu être sur « Slaughtersun » de Dawn). La bonne pépite quoi , quel digger je fais !
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commentaires
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- pokemonslaughter › Envoyez un message privé àpokemonslaughter
c'est la même chose ! Je le chroniquerai à l'occasion.
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- Ghoul Master › Envoyez un message privé àGhoul Master
Je ne le connais pas celui là mais je possède At The World Of Untrodden Wonder et il est très bon.
- Horn Abboth › Envoyez un message privé àHorn Abboth
Je connaissais pas. Énorme poutre, c'est killer riff sur killer riff, cold et épique. Prod juste comme il faut. On mettra pas 6 parce que y'a les indétrônables classiques mais cet album les mérite.
- Note donnée au disque :