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The Jesus And Mary Chain › Glasgow eyes
- 2024 • Fuzz Club Records FC226CD • 1 CD digipack
cd • 12 titres
- 1Venal joy
- 2American born
- 3Mediterranean X film
- 4Jamcod
- 5Discothèque
- 6Pure poor
- 7The Eagles and the Beatles
- 8Silvers strings
- 9Chemical animal
- 10Second of June
- 11Girl 71
- 12Hey Lou Reid
extraits vidéo
informations
Castle of Doom Studios, Glasgow, Ecosse; Rapunzel Studios, Seaton, Angleterre; Sound Gallery Studios, Exeter, Angleterre.
line up
Jim Reid (chant, musique), William Reid (musique)
Musiciens additionnels : Tony Doogan (programmation, piano, effets), Rachel Conti, Fay Fife (chant féminin), James Mason, Marjorie Mason (claquements de main)
chronique
Je ne sais pas si les frangins Reid l’avaient senti mais la nostalgie n’est pas une valeur 100% sûre quand on aime créer. Le retour sous les spots, ça marche un moment, les gens sont contents après plus de vingt ans, surtout quand on joue l’intégralité de ‘Psychocandy’ sur scène… Pour se projeter vers l’avant, il faut pourtant dépasser ce stade et pour cela, le tiède ‘Damage and Joy’ n’allait pas suffire longtemps. Comment faire quand on ne sait pas faire autre chose que décliner la même formule au travers de différents prismes ? Car ne nous mentons pas, malgré toute l’admiration que je porte à nos Ecossais, s’ils ne nous avaient pas filé une telle mandale avec leur premier album et l’attitude de terrorisme sonore 'je m’en foutiste' qui va avec, auraient-ils eu la carrière et l’aura qu’ils ont aujourd’hui ? Pas sûr. Mais les frangins, entre autre qualités, ont toujours eu celle de tester leur formule autrement et avec ‘Glasgow eyes’ (une allusion oblique au Glasgow smile ?), ils ne font pas exception. Toujours ce rock psychédélique post-Velvet Underground mais aussi post-Beatles et toute la frange psychédélique qu’elle soit rock ou pop mais avec une production dépouillée, moderne, jamais glacée, jamais chaleureuse. Le groupe nous surprend donc encore et c’est génial. Des morceaux tels que ‘Jamcod’ en deviennent hypnotiques, presque électroniques. La batterie sonne parfois comme une boîte à rythmes, l’accent est mis sur la basse, la guitare balançant quelques riffs aussi sales que fugaces, avec quelques effets synthétiques pour enrober. Imperturbable, Jim Reid balance son chant comme il l’a toujours fait, un chant pas vraiment paresseux mais jamais super expressif non plus. Nos Ecossais auraient-ils dépassé le culte du simple Velvet Underground pour inclure Suicide dans la mystique ? Presque à l’écoute de ’Mediterranean X film’ qu’aurait pu interpréter Aaln Vega. En tout cas, cette audace est salvatrice, The Jesus and Mary Chain nous surprennent sans nous cueillir à rebrousse-poil. ‘Discothèque' sonne même étonnamment moderne, idem pour ‘Sliver strings’ tiltant carrément comme du… Depeche Mode ! Comme quoi… On sent que le combo maîtrise son business puisqu’il se permet même des allusions à lui-même et use d’une forme particulière (comme toujours) d’humour en pastichant Joan Jett, les Rolling Stones, les Beatles en un seul morceau (‘The Eagles and the Beatles’) et que dire de ce drôle d’hommage final au Velvet ? Une chose est certaine, depuis ‘Darklands’, voilà clairement l’opus le plus créatif, expérimental et réussi de nos Ecossais qui parviennent à suspendre en se passant de larsens. Contrairement au disque précédent, pas de longueur, l’ensemble est mieux équilibré, entre électricité, calme trippé, givre électronique… ‘Jesus fuck’, more than ever, et aucune nostalgie là-dedans, on parle d'avenir !
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