‘Glam is not dead !‘. Mais le glam a-t-il seulement été un mouvement, s’interrogent certain/es ? Une manière de voir et une attitude clairement en tout cas, dont on parle peu mais qui ressurgit sans cesse en filigrane qu’il s’agisse de mode ou de musique. Les Français de Sparkling Bombs ne se posaient pas tant de questions; dignes héritiers du glam dur de la fin des 70’s et même du glam metal populaire dans les 80’s, ils proposent un rock puissant et électrique aux limites du punk et du glam metal avec tout le codex idoine: des paillettes, de l’excès, des références à Eros et Thanatos qu’on met en scène sous les spots car l’important est de vivre maintenant et intensément sans interrogations philosophiques saugrenues. Bonnes mélodies, riffs acérés, timbre à la morgue juvénile convaincante, rythmique carrée limite punky (avec l'incontournable Laur Veglam derrière les peaux) qui ravira les fans des Dead Boys ou des New York Dolls, ce disque aurait pu être enregistré au début des 80’s qu’on n’y aurait vu que du feu mais l’effet demeure puissant même après le cap de l’an 2000. Ce type de musique demeure intemporel car en marge des modes, pas vraiment un truc de niche mais presque par moment. Probablement un peu cliché par rapport aux lignes du glam rock mais c’est fait pour et c’est ce qu’on attend parce qu’il ne s’agit pas de philosopher, simplement de rappeler que la vie, c’est rock’n’roll, ‘a gas’, comme disent les Anglais, avec parfois une petite note inquiète parce qu'on devine bien que tout cela ne durera pas. Très efficace, musc mentholé à la mûre parfum chimique bubble gum parfaitement outillé décadent pour damner le pion aux Américains ou aux Anglais...