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Dying Fetus › Stop at Nothing

35:37 • 8 titres

  • 1Schematics3:59
  • 2One Shot, One Kill4:25
  • 3Institutions of Deceit3:39
  • 4Abandon All Hope6:22
  • 5Forced Elimination3:22
  • 6Stop at Nothing3:09
  • 7Onslaught of Malice5:33
  • 8Vengeance Unleashed5:08

informations

Enregistré par Steve Carr et Dying Fetus entre novembre 2002 et février 2003 aux Hit and Run Studios, Rockville (Maryland). Mastering par Scott Hull au Visceral Sound.

line up

Sean Beasley (basse), John Gallagher (guitare, voix), Mike Kimball (guitare), Vince Matthews (voix), Erik Sayenga (batterie)

chronique

Pour créer Misery Index, il a fallu démembrer le Fetus dont il ne reste que le tronc et un bras. Pour fêter son avènement, le fœtus nouveau se greffe un chanteur à part entière, Vince Matthews qui a traîné ses guêtres chez Mucus Membrane, Sadistic Torment ou encore Torturous Inception. Mon CV n’a pas aussi belle allure. Le son est assez comparable à l’album précédent, bien sec et puissant. Et sinon, quoi de neuf à part ça entre 2000 et 2003 aux États-Unis ? Des attentats, des guerres, des civils tués partout dans le monde, de jeunes soldats qui reviennent au pays entre quatre planches. De quoi nourrir un bon petit album de deathgrind qui démarre idéalement avec Schematics et One Shot One Kill qui s’est depuis taillé une place de choix dans la setlist. Dying Fetus se la joue Vladimir P., à vouloir buter les terroristes jusque dans les gogues : « No escape, I’ll find them ». Be my guest ! La suite est à l’avenant du point de vue des thèmes : guerre, terrorisme et une touche de dégueulis politico-social afin de faire honneur à la pochette de l’album : « Burn, burn this American dream ». Le groupe creuse donc le sillon avec encore plus d’énergie et de vindicte qu’auparavant, avec des textes plus directs, témoins d’une colère sincère et moins second degré que sur le reste de la discographie, tous de la plume du nouveau venu Mike Kimball (avec quelques apports de Bruce Greig décédé quelques mois avant l’enregistrement).

Un album plus important et futé qu’il n’en a l’air, dans cette transition entre le Fetus ancien et nouveau, peut-être pas aussi riche que le précédent mais pas aussi bancal et précaire que son line-up. Le groupe a assumé la tâche d’un groupe de deathgrind : se poser en observateur aussi énervé qu’éclairé d’un XXIe siècle qui débute de manière bien hardcore, et qui nous invite à nous réveiller à grands coups de riffs taille 44 au postérieur.

Très bon
      
Publiée le dimanche 22 décembre 2024

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