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The Church › Man woman life death infinity

cd • 10 titres

  • 1Another century
  • 2Submarine
  • 3For King Knife
  • 4Undersea
  • 5Before the deluge
  • 6I don't know how I don't know why
  • 7A face in a film
  • 8In your fog
  • 9Something out there is wrong
  • 10Dark waltz

informations

Rancom Street Studios, Botany, Sydney, Australie.

line up

Steve Kilbey (chant, basse, guitare, clavier), Ian Huag, Peter Koppes (guitare, clavier, guitare sèche), timEbandit Powles (batterie, percussions, choeurs)

Musiciens additionnels : Amanda Kramer (clavier additionnel, choeurs féminins)

chronique

‘This is The Church’s water record. I’ve always marvelled at the seas, rivers, and rain. It wasn’t conscious at all, but on reflection, it definitely is a preoccupation on this record.’, confessait Steve Kilbey à propos de leur 25ème album. Il a raison. Quand l’influence des Beatles, du Pink Floyd des débuts se dilue dans des guitares aquatiques, l’auditeur voit la tristesse grise et laiteuse habituelle du groupe se colorer de bleu froid. Doit-en en déduire qu’il s’agit d’un album optimiste ? Onirique serait plus juste. Reprendre les influences, les ralentir, les refroidir un peu, comme si le psychédélisme se jouait dorénavant en bord de mer en automne, que la chatoyance des couleurs se résumait au prisme se reflétant sur la glace qui flotte… Sauf que comme tout un chacun le sait, The Church sont maîtres des surprises, des ‘plot twists’ et si l’atmosphère planante entre Pink Floyd/R.E.M. fonctionne totalement, quelques jets d’encre noires rappellent qu’inconsciemment ou non, les Australiens aiment sourire de loin au rock gothique, ainsi sur le brillant ‘Undersea’ pure produit psychédélique où les remugles de sitar côtoient une forme de décadence cabaret version aquatique, non seulement de par les orchestrations mais aussi grâce au chant qui s’essaie à quelques nouvelles intonations (Steve Kilbey est quand même un putain de vocaliste). L’autre talent des Australiens est de ne jamais se cantonner à une seule pulsation donc quelques chansons plus rythmées sont proposées ainsi ‘Before the deluge’ qui plaira aux fans de ‘Just like heaven’ dont elle propose un versant moins romantique ou le bien nommé ‘In your fog’ glauque et menaçant à souhait comme si les Byrds jouent du Bauhaus au ralenti. Et que dire de cette ‘valse sombre’ qui clôt le disque ? Premièrement qu’on ne se méfie pas assez de la part obscure de The Church, deuxièmement que les climats oniriques torves de ‘The Hypnogogue’ et ‘Eros Zeta and the perfumed guitars’ n’ont pas été accouchés de nulle part, ‘Man woman life death infinity’ en est clairement la gestation… De l’eau à la nuit, il n’y a qu’un souffle.

Très bon
      
Publiée le mardi 3 décembre 2024

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