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Deep Purple › Turning to crime
cd • 12 titres • 50:02 min
- 17 and 7 is02:28 [reprise de Love]
- 2Rockin' pneumonia and the boogie woogie flu03:15 [reprise de Huey Smith]
- 3Oh well04:31 [reprise de Fleetwood Mac]
- 4Jenny take a ride!04:36 [reprise de Mitch Ryder & the Detroit Wheels]
- 5Watching the river flow03:02 [reprise de Bob Dylan]
- 6Let the good times roll04:22 [reprise de Louis Jordan & the Tympany Five]
- 7Dixie chicken04:43 [reprise de Little Feat]
- 8Shapes of things03:40 [reprise de Jeff Beck et des Yardbirds]
- 9The battle of New Orleans02:51 [reprise de Jimmie Driftwood]
- 10Lucifer03:45 [reprise de Bob Seger System]
- 11White room04:53 [reprise de Cream]
- 12Caught in the act07:49 [medley de plusieurs reprises diverses]
informations
Enregistré aux Real World Studios ainsi qu'aux home studios d'Ian Paice, de Roger Glover, de Steve Morse et de Don Airey
line up
Don Airey (claviers), Ian Gillan (chant, percussions [3]), Roger Glover (basse, claviers [1], chant [7], percussions [7]), Steve Morse (guitares, chant [9]), Ian Paice (batterie)
Musiciens additionnels : Bob Ezrin (chant [2, 5, 7 à 12]), Leo Green (saxophone [2, 6], arrangements trompettes [2, 6]), Matt Holland (trompette [2, 6]), Nicole Thalia (chant [4, 6, 12]), Marsha B. Morrison (chant [4, 6, 12]), Gina Forsyth (flûte [9]), Julian Shank (percussion [10]), Bruce Daigrepont (accordéon [9])
chronique
Et ça enchaîne ! Un peu plus d'un an après la sortie de "Whoosh!" en pleine crise covidienne, voilà que Deep Purple remet le couvert avec ce "Turning to crime" ! Il n'est pas question de retraite (mais est-ce que cela a déjà été une option ?), Deep Purple enfonce le clou. Comme beaucoup d'artistes, ils doivent se tenir éloignés des scènes pour encore quelques mois, ils en profitent donc pour s'amuser en studio. S'amuser, oui, c'est bien le mot pour ce disque. Sur une idée de leur producteur, le fameux Bob Ezrin, les Anglais décident d'enregistrer un album de reprises. L'inactivité scénique est justement propice pour ce genre d'exercice il faut dire. Nous voilà donc avec ce disque qui propose une sélection de morceaux des années 60-70, incluant même quelques morceaux de rockabilly des années 50. Au programme, on retrouve des reprises de quelques grands noms comme Fleetwood Mac, Cream, Bob Dylan, Jeff Beck avec les Yardbirds ou Love ainsi qu'une tripotée d'artistes moins connus (pour moi en tout cas !) comme Huey Smith, Johnny Horton ou Louis Jordan. On a enfin un medley final de standards avec du Led Zep ou du Allman Brothers. Et là, sur ce disque, on sent bien que le groupe est détendu et s'amuse littéralement à reprendre ces morceaux qui ont dû pas mal tourner sur leurs platines à leurs débuts. Mais au-delà cette atmosphère cool, faut se rendre à l'évidence que cet album est bien pauvre. Les reprises sont légères, sans prises de risques. On a ici un Deep Purple tout soft, qui reste dans le registre des titres d'origine avec juste le son qui diffère et qui représente bien le Deep Purple actuel. Vous trouviez que le groupe s'était un peu trop assagi sur les derniers albums, vous n'êtes pas prêts pour ce disque, du vieux rock poussif et has-been. Niveau naïveté, on est en plein dedans. "Let the good times roll", c'est du jazz/blues 50's totalement dépassé avec une orchestration datée. Ca me donne l'impression de voir le premier volet de "Retour vers le futur" ! "The battle of New Orleans", c'est le mauvais goût à son paroxysme, une marche country qui ne va pas du tout avec le style du groupe, mais pas du tout ! Non, vraiment là, Deep Purple est allé trop loin. Je dirais même qu'ils tendent le bâton pour se faire battre. Ok, le groupe s'amuse, mais là, c'est de l'abus. L'album est sur un faux rythme pépère, trop éloigné de son style de base sans y ajouter sa pâte. Je veux bien comprendre que le groupe se soit accordé cette petite parenthèse (forcée par la situation sanitaire mondiale), mais quitte à faire un album de reprises, autant y mettre de l'entrain. Là, ça ne me parle pas spécialement. Ce n'est pas nul, la plupart des morceaux choisis ne sont pas inintéressants (à quelques exceptions près...), mais simplement leur interprétation n'apporte pas grand chose. Dans le lot, le classique "White room" des Cream est celui qui s'en sort le mieux, "7 and 7 is" ou "Shapes of things" s'en sortent aussi honorablement et "Oh well" est acceptable aussi, ce qui est un bilan assez maigre. Pour le reste, les versions ne font pas honneur aux artistes d'origine. Et je ne parle même pas de l'infâme medley final, "Caught in the act", super décevant. Là, pour le coup, je les condamne sans appel pour crime de mauvais goût ! Deep Purple touche le fond. Arriveront-ils seulement à s'en relever ?
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Aaaah, un nouvel épisode ^^