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La Luna Oc Nithar › Die Tränen der Dunkleheit
- 2024 • Minimalkombinat mk147 • Lim • Num • 99 copies • 1 Supports mixtes
lp • 8 titres
- 1Skeggiold (Schwertzeit)
- 2Der Geschmack der Ewigkeit
- 3Die Tränen der Dunkelheit
- 4Der Duft des Goldenen Lotus
- 5Wahrer Glauben
- 6Letzte Reue
- 7Die Zeugung Des Lichtes
- 8Geisterkrieg
cd • 9 titres
- 1Skeggiold (Schwertzeit)
- 2Der Geschmack der Ewigkeit
- 3Die Tränen der Dunkelheit
- 4Der Duft des Goldenen Lotus
- 5Wahrer Glauben
- 6Letzte Reue
- 7Die Zeugung des Lichtes
- 8Geisterkrieg
- 9Die Milde Süße des Lebens
extraits vidéo
informations
Edition LP/Cd avec une pochette contenant une hostie.
line up
Seth Ghwyndion (chant, musique)
chronique
En 1995, un titre de la compilation du journal Gothic a attiré notre attention; le groupe s’appelle La Luna Oc Nithar et leur morceau, 'Skeggiold', intrigue. Par sa construction d’abord, lente intro à base de collages de samples d’orgue, extraits de films, chants religieux puis après plus d’une minute un beat rituel s’installe, une femme chante secondée par des boucles de voix tribales tandis que le beat primaire se colore de petits éléments percussifs de boîte, avec de temps à autre un accord d’orgue pesant…Drôle de dark wave tribale avec sa touche expérimentale, sa construction limite maladroite mais tellement fascinante par cette atmosphère à nulle autre pareille. Bien entendu, les recherches pour trouver l’album furent vaines et pour cause, le combo ne sortira qu’une version cdr autoproduite en 1999. Près de trente ans après la compilation Gothic, le label Minimalkomninat spécialisé dans la réédition limitée de trucs culte nous le sort dans une magnifique édition vinyl/cd accompagnée d’une hostie. Un très étrange bidule en réalité, ni dark wave, ni dark ambient, ni rien et tout à la fois… La musique peu rythmée s’articule autour du chant féminin, de nappes de cds et de collages à partir de plein d’échantillons de musique ethnique, religieuse, chants tribaux, bribes de dialogue, répliques de films, psalmodies, avec parfois quelques effets plus expérimentaux (‘Die Tränen der Dunkelheit’), loops symphoniques, histoire de rompre la transe quasi mystique dans laquelle baigne l’album. La structure des morceaux elle-même semble aléatoire comme si la musique n’était que prétexte à habiller la voix et pourtant, ça fonctionne. Le climat général est très religieux mais exprimé de manière quasi expérimentale, avec une coloration rituelle marquée lors des rares moments avec percussions. C’est parfois un brin long et ennuyeux mais jamais rédhibitoire pourtant tant ces climats sont uniques, bien sombres par instants. Au mieux pourrait-on les rapprocher de loin de certains éléments de The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud ou de Blutharsch, Current 93 même… Essai unique, si singulier et original qu’il ne pouvait en être autrement. Fascinant.
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Merci Shelleyan pour cette mise en lumière de ce projet qui m'était totalement inconnu. Après plusieurs écoutes sur le net, j'admets que malgré quelques longueurs son côté hypnotique est particulièrement addictif. Avec deux- trois bouts de ficelles, l'Allemande réussit à totalement nous enivrer. Pas l'album que l'on écoute quotidiennement mais (très) belle découverte !
- Note donnée au disque :