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Thy Catafalque › XII: A gyönyörü álmok ezután jönnek
- 2024 • Season of mist 1 Téléchargement Web
digital • 10 titres • 48:59 min
- 1Piros kocsi, fekete éj04:12
- 2Mindenevő06:35
- 3Vasgyár06:18
- 4Világnak világa06:28
- 5Nyárfa, nyírfa02:53
- 6Lydiához03:05
- 7Vakond04:29
- 8Ködkiraly07:58
- 9Aláhullás03:48
- 10A gyönyörü álmok ezután jönnek03:13
informations
Mixé, masterisé par Gábor Vári au Miracle Sound, Szeged, Hongrie. Produit, enregistré par Tamás Kátai en Hongrie, Royaume-Uni, Roumanie, Ukraine, Italie, Espagne, Grèce, Macédoine du Nord, Israël, États-Unis, Colombie, Brésil.
Sorti également en CD, vinyle.Illustration par Dániel Szécsényi et Tamás Kátai.
line up
Tamás Kátai (chant, guitares, basse, claviers, programmation)
Musiciens additionnels : Martina Veronika Horváth (chant [1, 6]), Ivett Dudás (chant [8]), Helga Kreiter (chant [4, 10]), Krisztián Varga (guitare) [4]), Gábor Dudás (chant [2, 5, 6, 10]), Bálint Bokodi (chant [2, 4, 9]), Gábor Veres (chant [3, 8]), Attila Bakos (chant [1]), Miguel Velasquez Matija (basse [2, 6]), Zoltán Kónya (chant [3]), András Vörös (chant [4]), Breno Machado (guitare [2]), Zoltán Vigh (guitare [3]), Daniele Belli (guitare [2]), Edu Giró (oud, bouzouki, baglama [2, 7]), Grigoris Mitropoulos (bouzouki, baglama [7]), Sanja Smileska (violon [3]), Jo Quail (violoncelle [8]), Issar Shulman (contrebasse [2]), Cal Rustad (cor [2, 8]), Manuel Domenech (cor anglais [8]), Khachatrian Lernik (clarinette [2]), Gergő Bille (bugle, trompette [7]), Joakim Toftgaard (trombone, trompette [7]), Fabian Hernandez (saxophone [5]), Viktória Varga (narration [3]), Annamari Sánta (narration [7, 8])
chronique
Et je me fais encore avoir par ce fou furieux sorti d'un album jeunesse des années 50, avec des fringues des années 80, des paroles des années 2040 et une dégaine générale ressemblant plus à un exemplaire raté de Ripley dans cet épisode d'Alien qu'à quelque chose d'un seul tenant, avec un début, avec une fin. Midsommar à Malaga, version techno megamix. Sol Invictus version aérobic de choc. Steve Vai version Euronymous du lundi, celui qui fait la gueule au boulot, celui qui en a marre et se fout à poil en réunion et chie un bronze sur le bureau du directeur. Ne vous fiez pas à la pochette, encore une fois extrêmement "brochure de l'office du tourisme hongrois c'était mieux avant la randonnée en robe blanche avec des fleurs dans les cheveux", et l'entame de l'album qui peut paraître excessivement cheesy... Le bizarre rapplique à toute vitesse, vitesse sonore, vitesse des solos métauniversels, archipondus par un griffon difforme atteint de constipation qui – ploup – se sert de cette explosion nucléaire à forte teneur en méthane pour se propulser jusqu'au milieu d'un trou noir peint par des synthétiseurs que même Jean-Michel Jarre aujourd'hui a honte d'en parler. Joe Satriani couve d'un doux regard les clones de Devin Townsend, Trey Spruance et des farfadets mutants qui dansent en rond comme pour la kermesse de l'école de musique municipale de diabloton-sur-miche, ils se tapent sur les fesses, lèvent les genoux et hurlent, et chantent. Hésitant sans cesse entre un mauvais goût étrange et un génie méconnu, parlant semble-t-il beaucoup de son pays, de son histoire même récente, comme de ses prétendus secrets ruraux, le propos peut forcément ressembler à une "what-the-fukerie" quand les ritournelles vous donnent l'impression d'être bloqué dans un clip passant trop fort dans le bus qui vous balade en Europe centrale et dans les balkans, alors que vous êtes environné de tonnes de forêts solitaires, marchant sur des sols qui ont connu tellement de carnages et de mariages que des fois on se demande si toute cette terre n'est pas seulement constituée de restes humains ou de bouteilles vides... Enfin, vous voyez, douzième album, je n'arrive qu'à la fin de cette carrière entamée en 1998 si je ne me trompe pas. Mais si, comme moi, vous en avez marre du quotidien train-train du sombrex banal, des clones et des mixtures mal digérées, si vous vous ennuyez, si vous avez envie de pioncer, tapez une oreille sur Thy Catafalque : c'est tellement incongru, c'est tellement à part... Et c'est un des rares projets intégrant à la fois folk 100 % pur jus, jazz, rock progressif et métal extrême sans ressembler à une tartine mal fichue, le beurre déborde, il y a trop de confiture et voilà, elle est tombée par terre !
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