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English Dogs › Forward Into Battle

38:50 • 10 titres

  • 1Forward Into Line1:02
  • 2The Final Conquest4:08
  • 3Ultimate Sacrifice4:30
  • 4Ordeal by Fire4:28
  • 5False Prophet2:30
  • 6Wall of Steel4:16
  • 7Nosferatu4:20
  • 8He That Is Bound Shall Be Freed3:50
  • 9Five Days to Death3:37
  • 10Brainstorm6:09

informations

Enregistré par Pat Cahill à The Music Factory (Rotherham, Angleterre), 19-25 mai 1985.

Pochette par Boris Vallejo, connu notamment pour la pochette de The Ultimate Sin d'Ozzy Osbourne

line up

Adie Bailey (voix), Gizz Butt (guitare), Jon Murray (guitare), "Wattie" Watson (basse), Andrew "Pinch" Pinching (batterie)

chronique

Never trust a punk, tu le sais. Il suffit qu’ils se mettent au heavy metal pour coller des filles toutes nues sur des dragons, tout en gardant un blase et un logo que l’on dirait sortis du kop de Nottingham Forest. Crossover de sagouins. Mais de cette culture hardcore, English Dogs a gardé la voix qui sent le pub et une mise en place assez spontanée. Dès le morceau d’ouverture, il est clair que ça ne joue pas au métronome. Derrière les filles toutes nues et les dragons, il faut quand même des riffs heavy voire thrash metal et des solos. On a tout cela, même des mélodies qui font lever le poing au ciel. Ordeal by Fire synthétise bien l’esprit : trémolos dans la guitare, solos de penta redondante mais aussi une mélodie que tu pourrais jouer au biniou, et cette envie d’attraper tes mates par les épaules, beugler le refrain en tapant des pieds sur le plancher qui colle. Certes, les paroles sont de la pure fantasy et on ne voit pas bien le rapport avec l’ambiance fiévreuse du samedi soir mais il y a un train à rattraper et on est déjà en 1985. Cette science du refrain à la « You’ll Never Walk Alone » associé à des trouvailles metal astucieuses à deux guitares comme on aime, maintient l’auditeur en éveil. English Dogs, ce n’est donc pas qu’un groupe de tâcherons qui oublient de baisser le gain du micro et s’appliquent pour ne pas foirer leur tapping (l’intro de Five Days to Death, hilarante) mais il y a là tout le sel du punk-metal : sincérité, énergie, sueur, engagement y compris dans le n’importe quoi. Même les plus grands le font. Tiens, Marty Friedman, une référence du metal classieux l’admet lui-même : ses solos sont des perles de composition entrecoupées de n’importe quoi joué avec conviction. Oublie que tu n’as aucune chance et fonce ! Et pourquoi ne pas conclure l’album sur une perle de metal épique instrumental approximatif, avec ce son qui croque sous la dent mais qui reste moelleux à l’intérieur comme un bâtonnet de colin. Drôle de mioche décidemment, que papa G.B.H. aurait eu avec maman Manilla Road mais qui a claqué la porte en hurlant "Fuck off and die" avant de voler de ses propres ailes, de dragon.

Bon
      
Publiée le mardi 12 novembre 2024

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Ça m'intéresse parce que l'énergie punk donne tout son intérêt à ce qui ne pourrait être qu'un énième groupe de heavy/thrash

    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    je ne connais que les tout débuts, très punk mais très valables, il faudra que je jette une oreille...