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Deep Purple › Infinite
cd • 10 titres • 45:45 min
- 1Time for Bedlam04:34
- 2Hip boots03:23
- 3All I got is you04:42
- 4One night in Vegas03:23
- 5Get me outta here03:58
- 6The surprising05:57
- 7Johnny's band03:51
- 8On top of the world04:01
- 9Birds of prey05:47
- 10Roadhouse blues06:00 [reprise des Doors]
informations
Enregistré au Tracking Room, aux Anarchy Studios, aux Noble Street Studios, aux X-Level Studios, aux Doron Plascow Studios et aux Headline Studios
line up
Don Airey (claviers), Ian Gillan (chant), Roger Glover (basse), Steve Morse (guitares), Ian Paice (batterie)
Musiciens additionnels : Bob Ezrin (claviers, chant, percussions)
chronique
Imperturbablement, Deep Purple reprend son rythme de sortie d'albums studio. Mais là, en 2017, il nous fait le coup du "Ca y est, on arrête !... Oui enfin, bon, après une dernière tournée mondiale... Et on fera peut-être quelques concerts par-ci par-là ensuite et on s'autorise peut-être à continuer à sortir des disques... Qui sait ?" Oui, ok, on a compris. Deep Purple a sa petite stratégie commerciale pour mettre les projecteurs sur lui. Bien évidemment que le groupe ne va pas s'arrêter là, que ce soit les albums mais aussi les concerts (pourtant, quand je pensais à leur performance très moyenne du Hellfest 2017, je me disais que cet arrêt ne serait pas plus mal...). Cet "Infinite" a reçu d'assez bonnes critiques à l'époque et qui pointaient du doigt un bonne dynamique et une inspiration retrouvée. J'étais assez enthousiaste. Et même si les premières écoutes étaient loin d'être décevantes, on se rend compte assez vite que le disque n'apporte pas grand chose et surtout, qu'on ne retient pas de morceaux particuliers. "One night in Vegas" ou "Get me outta here" ont de bons moments mais mal exploités. Il n'y a guère que sur un morceau plus mélancolique comme "The surprising" que mon intérêt pour ce disque augmente légèrement. J'aimerais vraiment que le groupe sorte un peu des sentiers battus et qu'il change un peu de registre, mais hélas, contre vents et marées, Deep Purple continue son chemin toujours avec ce rock de gala bien joué, avec classe mais sans talent. Ecoutez-moi ce "Johnny's band" juste après "The surprising", on retrouve ce rock bateau, basique, presque de variétoche ! Il faut dire les choses comme elles sont. L'album n'est pas mauvais, pas du tout, c'est bien écrit, bien interprété, je dirais même que certaines structures sont assez chiadées, on sent qu'il y a du boulot derrière, mais plus vraiment de passion. Il n'y a pas de riff qui reste en tête ou de solo flamboyant, pourtant le niveau est là, il y a de la technique, que ce soit Steve Morse à la guitare, Ian Paice à la batterie (avec un touché admirable) ou Don Airey aux claviers. La production par Bob Ezrin est toujours aux p'tits oignons permettant au groupe de garder un son reconnaissable, qui possède une bonne profondeur et met bien en valeur les musiciens. Deep Purple est devenu un autre groupe que celui des années 70, avec un style moins flamboyant mais jouant dans la catégorie des dinosaures du rock, sympa mais sans plus. "Infinite" représente un nouvel album de plus dans une carrière pléthorique qui commence vraiment à avoir une sacrée tripotée d'albums basiques. Un album de plus, servant de prétexte pour repartir en tournée.
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