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The Jimi Hendrix Experience › Los Angeles Forum • April 26, 1969
- 2022 • Experience Hendrix 1 Téléchargement Web
69:21 • 11 titres
- 1Introduction2:27
- 2Tax Free15:34
- 3Foxey Lady4:56
- 4Red House11:25
- 5Spanish Castle Magic11:58
- 6Star Spangled Banner2:31
- 7Purple Haze6:44
- 8I Don't Live Today7:04
- 9Voodoo Child (Slight Return)9:16
- 10Sunshine of Your Love4:16
- 11Voodoo Child (Slight Return)3:20
informations
Enregistré le 26 avril 1969 au L.A. Forum. Mixé par Eddie Kramer d'après les bandes huit pistes originelles (paraît-il).
L'album ainsi que le témoignage de Billy Gibbons sont librement écoutables sur la chaîne YouTube officielle Jimi Hendrix. Gibbons était présent au concert et avait d'ailleurs ouvert pour l'Experience sur quelques dates texanes en 1968 avec son groupe Moving Sidewalks.
line up
Jimi Hendrix (guitare, voix), Mitch Mitchell (batterie), Noel Redding (basse, voix)
chronique
Ne sont-ils pas beaux nos trois lurons de l’Experience ? Ils sont bien trois : un, deux, trois et Jimi est même un peu derrière. Au milieu mais derrière. Petite querelle d’ayant-droits qui en ont assez de Hendrix par-ci, Jimi par-là ? Une pochette moche et on n’en parle plus. Mitch et Noel, ce n’est pas que le backing band du bandané mais des vrais musiciens que l’on pourrait reconnaître à leur juste valeur avec la sortie vraiment officielle de cet enregistrement très connu par ailleurs. Toi-même tu le connais. Ce larsen sur « Pass the Mic » des Beastie Boys, encore plus net sur le remix « Dub the Mic », eh bien c’est du Hendrix. Il n’y a que lui pour sortir un aussi beau larsen, du bonbon pour diggers. Obsessionnel, MCA a collé du Hendrix un peu partout sur l'album, à commencer par sa rampe de lancement, Jimmy James (en version samples gratos. Pour la payante il faut check the single).
Donc Los Angeles en avril 1969. Experience archi-rôdée, en fin de course, concert qui se veut mémorable car prévu pour une sortie officielle. Il faudra attendre un peu. Ce soir-là, ambiance délétère, policiers tendus, appels au calme, à rester assis, à arrêter de faire les hippies mal élevés, facéties et paroles modifiées « Excuse me while I kiss this policeman ». Des problèmes d’accordage aussi mais va trouver un concert de Hendrix propre de ce point de vue. Là, il est vrai que ça pique un peu par moment. Dès l’ouverture, la basse de Redding n’est pas alignée sur la guitare et, en langage musicologique, ça fait un peu pouêt. Sur la version sortie en 1990 par Alan Douglas dans le coffret Lifelines, ça faisait carrément prooot donc le remix a fait du bien. Ah oui, je ne l’ai pas précisé parce que cela semble évident dans la bordelodiscologie hendrixienne, ce live circule tranquillement en bootleg soundboard complet depuis toujours, en officiel façon puzzle, et avait donc connu les joies de cette publication qui avait eu le bon goût de couper un solo de batterie (ça ne fait jamais de mal) et de sucrer Foxey Lady. Tant de versions de ce morceau, pourquoi s’embarrasser d’une énième interprétation désaccordée ? Pour ma part, j’avais une compilation 40 titres achetée à la FNAC (pour 40 francs sans doute) et qui contenait plein de morceaux piratés, dont la moitié de la période antérieure à l’Experience et des bootlegs dont les Tax Free et Voodoo Child/Sunshine of Your Love ici présents. Ces deux titres, particulièrement boursouflés, sont typiques de la fin du groupe et laissent une drôle d’impression. On jam, on pète des cordes, on lèche des buvards, on tente des trucs. Entre les deux, le concert est d’un niveau tout à fait respectable. Comme les esprits s’échauffent, Jimi lance un Red House façon berceuse. Cinq minutes de massage avant d’envoyer brutalement les chevaux au triple galop sur la seconde moitié. Une très bonne version mais je pourrais écouter Red House dans toutes ses variantes toute la journée. Spanish Castle Magic, toujours aussi bien, assez proche de la version de Woodstock. C’est long mais bon. L’hymne suit et il ne faut pas s’attendre à l’orgasme du 20 août suivant. Version sage au début, un peu énervée au milieu mais ça sent le brouillon. Ensuite on enfile les classiques comme des perles, Purple Haze, I Don’t Live Today avant le gros quart d’heure final. Un bon concert mais qui n’enterre que 85% du rock là où Woodstock et Monterey culminent chacun à 99,9%. L’aspect documentaire de la chose, avec témoignage de Billy Gibbons en livret, et l’ambiance singulière de la soirée en font une curiosité qu’il serait tout de même dommage de bouder.
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- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Pour les morceaux basiquement rock je préfère aussi largement les lives. J'écoute les albums studio pour les titres qui ne fonctionnent pas bien en concert ou qui ne sont simplement jamais joués. Et quand on aime la guitare, on ne peut qu'apprécier les impros malgré les inévitables haut et bas, comme en jazz.
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Pas d’accord : le Live at Winterland enfonce les albums en studio.
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Je te rassure, le type qui veut découvrir Hendrix aujourd'hui ouvre Spotify et tombe sur all along, little wing et cie en version studio.
Ces sorties servent à alimenter l'actualité du label, obtenir quelques chroniques par des médias qui n'y pipent de toute façon rien et vont le vendre comme un "nouvel album" et prendre quelques billets aux fans vieillissants.
Hendrix c'est désormais de l'histoire, le type est mort il y a plus de 50 ans et on continue de produire des disques qui finissent par tourner en rond car le matériel est bel et bien épuisé. D'où la flopée d'officialisations de lives plus ou moins intéressants. Ce foutoir discographique fait partie de l'histoire du musicien qui ne peut plus rien approuver puisqu'il est mort, comme Coltrane.
Je préfère l'aborder sous cet angle, comme on étudierait un fonds d'archives privé et il faut bien des catégories objectives qui ne sont pas soumises à un jugement de valeur. On peut regretter ces lives, les compilations de jams ainsi que les multiples tentatives de reconstituer le 4eme album mais elles existent et sont chacune digne d'intérêt, dans cette perspective d'étude d'un héritage musical.
Message édité le 09-11-2024 à 04:16 par Dimegoat
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- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Alors je vais être relou : perso je suis pour passer tous ces lives en catégorie "bootleg" (je l'avais fait pour Monterey, bizarrement quelqu'un a du le refoutre en "objet officiel"), pour une raison principale : la personne qui débarque en 2024 et veut découvrir Hendrix, c'est bien mignon, mais si elle commence par les live elle va juste devenir fan de Led Zep. Gardons à l'esprit qu'aucun live, même en vidéo, ne vaut Axis, Electric Ladyland ou même Are you exp... (et je m'en suis enquillé). Je sais bien que ces lives sont sortis "officiellement", mais Hendrix ne les a pas approuvés, nuff said. C'est d'autant plus important que pendant genre 15 ans on ne pouvait rien écouter d'Hendrix sur internet à part d'horribles bootlegs au son crade, et cette période pourrait revenir (....). Fin de la minute relou. écoutez Electric Ladyland.
- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
la bordelodiscologie hendrixienne : un enfer !
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