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RadioCrimen › Mátame

cd • 11 titres

  • 1Terror
  • 2Burlar la ley
  • 3Mis demonios
  • 4Buko
  • 5Los chicos ya no quieren llorar
  • 6Fracasos
  • 7En las cloacas
  • 813 kalaveras
  • 9Control
  • 10Todo el que manda
  • 11No lo intentes

extraits vidéo

informations

line up

Txarly Usher (chant), Iñaki 'Gato' (basse), Dani 'El Mudo' (batterie), Luis 'Punk' (guitare), Javi 'Puñales' (guitare)

chronique

Bon, du punk avec l’incontournable Txarly Usher au chant (il ya des gens comme ça qui sont des piliers de leur communauté underground), ça doit être de l’horror punk, non ? Pas tant que ça en réalité et c’est tant mieux parce que personnellement, je trouve que c’est un genre dont on a trop vite fait le tour. Disons que nous avons affaire à du bon punk 77 ou carrément 78 avec chant en espagnol. Bien évidemment, si on tend l’oreille et qu’on envie de déceler quelques sonorités deathrock dans les guitares, on y parviendra; certes, avec Usher au chant, il y a une petite touche décadente qu’on pourrait finalement aisément faire passer pour de l’horror punk mais ce serait couper les cheveux en quatre (d’autant que les paroles ne parlent pas spécialement de zombies, de tombes moussues ou autres clichés liés à l’épouvante). C’est simplement du punk tel que je l’apprécie, mélodique, dynamique, joué par des gens qui ont de la bouteille et connaissent leur affaire. Cela se traduit par des rythmes adaptés, les mecs ne sont pas le pied sur le turbo pour épater la galerie, les riffs bien rock et sombres sont efficaces et tournés pour déboucher sur de véritables chansons qu’on chante volontiers sous la douche ou en pogotant avec des potes, avec des choeurs bien gérés et pas trop relous; point de vue purement personnel et subjectif ou vice versa mais la langue espagnole et sa musicalité conviennent merveilleusement au style. Du coup, ce disque se présente comme une vraie collection de tubes, de ‘Mis demonios’ à un ‘Buko’ plus street punk en passant par l’excellent ‘Fracasos’, un ‘Las cloacas’ plus rapide ou ‘Todo el que manda’ exprimant l’influence durable qu’a pu avoir un groupe tel que Paralisis Permanente. Rien de très révolutionnaire mais de l’efficace qui fait du bien au corps et aussi, accessoirement, à la tête.

Bon
      
Publiée le lundi 4 novembre 2024

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