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Oppressor › Solstice of Oppression

41:41 • 9 titres

  • 1Seasons05:27
  • 2Eclipse Into Eternity04:40
  • 3Devour the Soul05:04
  • 4And the Angels Fell (The Suffering)04:49
  • 5Prelude to Death01:13
  • 6Genocide05:37
  • 7Rotted Paradise05:38
  • 8As Blood Flows04:07
  • 9Dying Inside05:06

informations

Enregistré et mixé par Ron Reid et Jim Harvey entre le 2 et 22 novembre 1993 au Break Through Audio (Chicago, IL).

La version sur Bandcamp est remasterisée et, comme toujours, moins gouleyante que l'originale.

line up

Tim King (voix, basse, claviers), Jim Stopper (guitare), Adam Zadel (guitare), Tom Schofield (batterie)

chronique

Oppressor, c’est un peu comme Le Havre ou Sochaux dans le foot, on ne sait jamais s’ils sont en Ligue 1 ou 2 ou pire. Apparus un poil trop tard sur la scène death metal, ses membres prendront un autre train, celui du metal mainstream nul post-Pantera avec un certain succès au sein du groupe SOiL (en compagnie d’un ancien Broken Hope…), avant de reformer Oppressor dernièrement pour reprendre, toujours avec retard, la vague du revival death metal. Voilà qui n’augure rien de bon mais ce groupe finit par atteindre les oreilles de l’amateur de death-tech, étant présenté comme une sorte de pionnier du genre. S’ils avaient été aussi bons que Gorguts ou Death, on le saurait déjà donc je n’espérais pas de miracle. Des riffs un peu clichés déconcentrent d’emblée, dans ce premier morceau qui fait penser au mythique Berserker du film Clerks, si tu vois ce que je veux dire. Il y a quand même de l’idée, une envie d’originalité dans des changements de tempo intempestifs, des envolées en bas du manche, des tunnels de double-pédale, des interludes au piano, des solos virtuoses mais parfois un peu faux, des fournées de chromatismes et de breaks pour la flambe. Tout ne s’enchaîne pas parfaitement bien et je ne saisis pas toujours où le groupe veut en venir si ce n’est de montrer qu’ils ont bien prédigéré ces années 88-92, à brouiller les pistes quelque part entre Death et Cannibal Corpse. Parce que du brutal, il y en a, avec cette voix bien basse façon Chris Barnes et un feeling primaire typique. « As Blood Flows », parmi moult exemples, qui démarre sur un blast benêt avant de lâcher des bordées d’accords mid-tempo portés par un vocaliste qui ne fait évidemment aucun effort pour articuler sinon ce serait moins drôle, moins cool, moins brutal, moins bien. Donc même si on s’emmerde parfois un peu (And the Angels Fell) et que l’étiquette technique est un poil exagéré, le groupe délivre de forts bons moments de headbanging mid voire donwtempo qui cassent bien la nuque avec juste ce qu’il faut de tricotage façon gamme aller-retour pour sortir la tête de la mélasse. Ils auraient pu être des légendes de l’underground un peu snob en creusant ce sillon du death metal brutalo-techo dans des caves jusqu’à nos jours mais ils ont préféré mettre de la bouffe sur la table, passer sur MTV et faire des tournées mondiales avec un groupe tout nul. Losers.

Bon
      
Publiée le lundi 3 mars 2025

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