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Lizard Skin › Desperations
- 2023 • Autoproduction Lim • 250 copies • 1 K7 audio
k7 • 9 titres
- 1Silver lying
- 2Extended release
- 3Stable boy
- 4Salivation
- 5Pearly gates
- 6Rejoice
- 7Hold me forever
- 8One more
- 9Exit wound
extraits vidéo
informations
line up
Dillon Morton (chant), Mark Aciaga (guitare), Susan Subtract (basse), Just Dave (batterie)
chronique
Tu penses que Nick cave s’assagit trop et tu regrettes désespérément l’époque des Birthday Party ? Tu as peur que David Yow clamse d’alcoolisme ou autre joyeuseté et tu trouves de toute manière qu’il serait bon que Jesus Lizard aient un peu de concurrence ? Sois rassuré(e), je t’ai dégotté d’autres lézards qui n’ont que la peau et ceux-là aussi, ils ne font pas semblant. Pas des jeunots, plutôt des gueules de motards passant leur temps à aller se battre dans des relais routiers après avoir éclusé des bières coupées au whisky… Certes, ce sont des bâtards de Birthday Party et Jesus Lizard mais putain, c’est tellement bon ! Une musique complètement ravagée, intranquille, tendue, écorchée, sans cesse entre explosion et rumination, avec au chant une version rauque et goudronnée de Nick Cave le Jeune. Pas de rythmique confortable, ça roule, casse les harmonies, martèle, avec une guitare qui ponctue, accentue, balaie de ses sonorités désespérées, sales; le pire c’est que de cet apparent chaos, nos Américains tirent des mélodies extrêmement prenantes. Le chant est instinctif, noir à l’extrême comme si le mec perdait complètement le contrôle, ne cherchait qu’à éructer son message et non à suivre la musique (ça c’est juste du bonus). Si l’on veut et peut user de l’étiquette ‘gothique’, il n’est pas question de pose ici. Ces chansons puent le marécage, les forêts, les coins chelous où disparaissent trop de touristes; la faute aux démons ou au rednecks ? On n’en est pas trop sûr. Cette obscurité est concrète, palpable, réellement effrayante, jouissive. Blues punk des ténèbres dans sa forme la plus crue pour en extirper des émotions qui valent la peine d’être ressentie. J’adhère totalement; dans la musique de Lizard Skin, il se passe vraiment quelque chose de fort, comme un ver qui te ronge les entrailles en se secouant. Un album qui porte bien son nom.
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