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Idles › Brutalism
- 2020 • Partisan Records PTKF2155-2 • 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Thirdeye | lundi 28 octobre 2024 - 19:20 | |
moustache | mardi 22 octobre 2024 - 18:11 | |
Klozer | mardi 22 octobre 2024 - 09:25 | |
Aplecraf | mardi 22 octobre 2024 - 07:45 | |
Shelleyan | lundi 21 octobre 2024 - 22:05 | |
magnu | mardi 22 octobre 2024 - 22:06 |
cd • 13 titres
- 1Heel/heal
- 2Well done
- 3Mother
- 4Date night
- 5Faith in the city
- 61049 Gotho
- 7Divide and conquer
- 8Rachel Khoo
- 9Stendhal syndrome
- 10Exeter
- 11Benzocaine
- 12White privilege
- 13Slow savage
informations
line up
Joe Talbot (chant), Mark Bowen (guitare, choeurs), Lee Kiernan (guitare), Adam Devonshire (basse, choeurs), Jon Beavis (batterie)
chronique
Dans une interview de 1962, l’architecte suisse Le Corbusier, l’un des inspirateurs du brutalisme, déclare avoir crée un ‘romantisme du mal foutu’… Cieux que cette définition sied bien aux Britons de Idles, eux qui délivrent un post punk brut, incisif, écorché, intense… Encore que les zigues rejettent cette étiquette. Pas d’inspiration New Order ou de cleptomanie quant aux riffs de Simon Gallup, on est pas dans le post, c’est le feu du punk qui brûle, les doigts d’honneur en continu de The Fall exprimés plus âprement. Les mecs s’habillent comme des débiles, s’évertuent à jouer les cons lors des shootings photo, sortent du merch avec design plouc mais pourtant cette musique parfois un peu politisée s’exprime beaucoup sur la dureté des relations, l’amour malmené, copieusement bastonné qu’on s’évertue à relever à chaque fois pour lui redresser le nez et lui désenfler les lèvres. On songe forcément à Protomartyr (le chant), en plus terre à terre ou plutôt caniveau, moins classe, une rythmique intense infatigable, des accords de grattes qui lacèrent avant de céder à la folie et ce diable de Joe Talbot qui scande parfois plus qu’il ne les chante ses punchlines comme autant d’uppercuts à destination de son époque. ‘There’s no god in the city’, on l’avait compris au travers de ces brûlots, brutes certes mais plus travaillés qu’il n’y parait à l’image d’un style architectural toujours un peu controversé aujourd’hui de par sa matière de prédilection. C’est là la beauté de la zique de Idles, cette violence à la Metz version post punk, cette fougue taillée dans des mélodies irrésistibles sans chichis mais fleurant bon la douleur profonde, la réflexion, la tristesse causée par la déception… Une preuve ? Le calme et écorché ‘Slow savage’ qui conclut, comme quand tu te retrouves assis dans la pisse, appuyé contre le mur du bar, la gueule tuméfiée par les coups et qu’au travers du seul oeil pas trop poché qu’il te reste, en allumant une clope au goût du sang, tu en viens à te dire que c’est beau l’aurore qui se lève sur la ville…
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- Thirdeye › Envoyez un message privé àThirdeye
Du tout bon! Quelle énergie sur scène!..
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
C'est vrai que pour le moment, je ne me suis pas aventuré au delà des deux premiers non plus...
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- moustache › Envoyez un message privé àmoustache
Mon Idles préféré. Le suivant est assez chouette, mais les suivants ça se gâte.
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
"NEVER FIGHT A MAN WITH A PERM", nuff said!