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The Ghosts Of Lovers › The Ghosts of Lovers

cd • 15 titres

  • 1Tonight
  • 2Iona
  • 3Don't be afraid
  • 4So lonely
  • 5The light of my sanity
  • 6Another time
  • 7Sensitive young thing
  • 8(Requiem for) Candy
  • 9Souls on fire
  • 10Drowning in the sea of madness
  • 11That girl
  • 12Who's to blame ?(live)
  • 13Soldier of the heart (live)
  • 14Another time (live)
  • 15That girl (live)

informations

RMS Studios, Crystal Palace, Londres, Grande-Bretagne, 1990; Baghdad Music, Purley, Londres, Grande-Bretagne, 1991. Titres live enregistrés au Music Complex, Camberwell, Londres, Grande-Bretagne, en décembre 1990 et février 1991.

line up

Kevin MacDonald (chant), Guy Bourseau (guitare), Steve Perry (guitare), Kevin Sargeant (basse), Steve Pegrum (batterie)

chronique

  • glam punk'n'roll

The Ghosts of Lovers ? Ghosts of glam rock plutôt, le groupe n’en a pas fait secret en confessant sa dévotion pour ce qu’ils appelaient la sainte-trinité: Johny Thunders, Lords of the New Church et Hanoi Rocks. Nous sommes en réalité à la fin des 80’s et le disque dont je parle une compilation. The Ghosts of Lovers auront été l’un de ces innombrables combos marqués par la malchance mais revenons au début. Lors d’une interview, le combo définit son art: ‘The chimera of eclectic sources which influence us are the spirit of Altamont where Rock and Roll met dark forces beyond its control, black leather, chain-smoking, courting crucifixion, crushed velvet, Berlin, Iggy Pop, David Bowie, Herman Hesse, Manhattan, Christiane F, and The New York Dolls ‘. Ces derniers sont assurément une influence déterminante mais il est évident que nos chevelus ont écouté T. Rex avec dévotion. Niveau biographie, ça va aller vite… Débuts prometteurs, sortie d’un single flexi, sessions photos, concerts et divergences musicales suivies d’un split brutal. Si le gratteux et le batteur formeront vite un nouveau projet, le premier périra hélas d’un cancer quelques années après. Cette compilation sortie des années après groupe l’intégralité des enregistrements des Ghosts of Lovers. Sans surprise, nous y trouvons un rock’n’roll très groovy, sexy, dont la rythmique fait bouger les hanches, une guitare un peu sale aux cordes tendues… Le type de groupe effectuant un grand écart entre glam et punk avec un zeste de hard rock, quelques accents blues fugaces même (‘Sweet sensitive Young thing’); un peu convenu mais efficace au boulot. Il est clair que les Ghosts of Lovers avaient du potentiel en circuit alternatif car qui se souciait réellement de ce genre de musique au début des 90s ? Sans être spécialement charismatique, le chanteur est bon, son timbre flirtant succinctement avec des intonations d’un jeune Bowie et les quelques aperçus de scène confirment. Quatre titres live de bonne qualité complètent la donne. Notre époque étant propice à la nostalgie, elle est peut-être la plus à même de savourer cette collection de chansons avec le recul nécessaire.

Bon
      
Publiée le samedi 14 septembre 2024

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