Cannibal Corpse › Chaos Horrific

"L'exubérance et l'intensité d'un rite satanique bien ficelé". Alors, comment dire ? Merci de l'information, légende de lecteur Apple Music généré par IA commandé par l'attaché de presse de Metal Blade Records (?), mais depuis quand Cannibal Corpse est-il exubérant ? Depuis quand s'emploie-t-il à un rite satanique bien ficelé ? Parce que j'ai lu les chroniques de mon collègue Pokemonslaughter, et j'ai vu "brutal", "Ace Ventura", "bestialité binaire", "vindicatif", "mauvais", ou "Dunlopillo" parfois, mais pas "satanique", je crois pas, à part si "ambiance tordue" rentre dans cette catégorie. Bref. Aussi régulier qu'une pendule, l'entreprise CC (tm comme the CNK) enchaine les productions pour les masses, avec un sentiment déjà noté et re-noté de similarité, de routine, de professionnalisme, que ce soit dans leurs compositions, leurs concerts (encore en tournée en Europe cet automne les fans de !) et leurs productions qui poussent aujourd'hui à comparer le groupe avec Rolling Stones ou AC/DC... donc ça commence bien, mais ça commence moins bien , déjà parce que, et j'ai des témoins : nous allons monter un front de libération de la batterie mixée à blinde dans la production moderne de métal de la mort. C'est pas que je n'aime pas les tam-tams qui ont le son du coup de poing dans un oreiller ou les caisses claires qui sonnent comme ma semelle tapotant sur un carton, oubli des cymbales inclus, mais pas trop fort quoi ! Côté instruments ce sont des riffs parfois bien ficelés (contrairement à Satan) et des solos rigolos comme sur "Blood Blind", des morceaux qui s'emballent comme sur "Pestilential Rictus", les poignets sont souples, trente, quarante minutes passent et j'ai l'impression d'avoir écouté le même titre depuis tout à l'heure, et je me dis "bon, je vais être solidaire avec les collègues, je bouche le trou avec le dernier Cannibal Corpse comme ça on ne nous reprochera pas d'être pinailleur ou snob, voyez, on fait même tous les Blue Öyster Cult, on est tolérant !". Non, vraiment je ne vois pas comment émerger de la troisième boule sur celui-ci. Ce n'est pas mauvais bien sûr mais, Corpsegrinder devient bien prévisible à enchainer les heures de borborygmes aboyés sans trop trop de variations, la tarte à la crème est toujours présente- les répétitions en reverb à la Cavalera Refuse/Resist, brrr-, les guitaristes s'amusent avec de vieux arpèges et osent même les notes tenues à la vieux Fear Factory épique et sombre et ténébreux sur "Drain You Empty", la basse ne dégueule plus depuis bien longtemps, aucune surprise à l'horizon, parfois c'est même tellement lisse que j'ai l'impression de retrouver des plans power metal dans le sens Pantera et compagnie des années 1990 chéries et haïes en même temps. C'est donc avec plaisir que je passe le relais à un autre voisin de bureau qui saura bien mieux magnifier que moi l'interminable carrière des buffalo-tampaïens, parce que là je crois qu'on arrive au bout du fil de l'inspiration Mister Zorro. La suite donc... dans six mois ? Pff...