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Blue Öyster Cult › The Symbol Remains
informations
line up
Buck Dharma (chant, guitare, programmation), Eric Bloom (chant, guitare, claviers), Richie Castellano (guitare, claviers, programmation, chant), Danny Miranda (basse, chœurs), Jules Radino (batterie, percussions, chœurs)
Musiciens additionnels : Albert Bouchard (chœurs, cowbell, percussions), Andy Ascolese (claviers, piano), David Lucas (chœurs, cowbell), Phil Castellano – harmonica, chœurs, programmation), Kasim Sulton (chœurs), Steve La Cerra (chœurs), Kevin Young (chœurs), John Castellano (chœurs), Jeff Nolan (thérémine)
chronique
"Le Symbole Demeure" / "Les Restes du Symbole" ? De toute façon, présenté ainsi, à la Saint Vitus généré par intelligence artificielle, on va pas se bousculer au portillon, même en étant conquis à l'huître. Même avec toute la vaillance des musiciens à l'œuvre. De toute manière ce disque, premier BÖC en presque vingt ans, pondu pendant la pandémie, ne sert à pas grand chose d'autre que dire "on est pas morts", bien qu'il tente des coups de force, qu'il veuille chevaleresquement réactiver la magie... Suspicieusement enjoué, à l'image de cette "Box In My Head", il porte le syndrome de l'album de trop, même si je ne doute pas que les musiciens aient pu y prendre du plaisir, avec des hochements de tête entendus. Surtout en cherchant à cajoler leur fanbase ("The Alchemist", tentant en vain de réactiver leur inspiration occulte de l'époque Secret Treaties, avec le pianonirisme, le Bloom grandiloquent et tout). Pourtant, rien de fondamentalement honteux. Juste du rock "à la BÖC" en pilote cultomatique, où dès cette très téléphonée "That was me" agrémentée de reggae, l'ennui domine le rythme. "Tainted Blood" évoque l'EHPAD dans lequel végète grand-mère. Peur sur ma ville intérieure, déprime latente, sentiment que ce monde m'attend, la déliquescence inéluctable, mais est-ce le sentiment ciblé, mon vieux Buck ? C'est comment déjà la musique de groupe foireux, là, Ghost ? "Train True" ressemble à "Quand la musique est bonne" de Goldman, sauf que la musique n'est pas si bonne justement. "Edge of the World" dans un trip encore plus eighties à synthés, ne me convainc pas plus qu'un spam de mon assureur. La basse torve de "Stand and fight", à la Ministry, n'y changera rien, pas plus que l'AOR mélancolico-cucul de "Florida Man" commençant en trompe-l'œil pour fan de "Don't fear the Reaper", malgré l'attachante douceur de Buck Dharma (concluant avec ce final dorloteur aussi gentillet que du Eagles, en réalité bien plus à leur portée et à propos que les épiqueries décorum)... Qu'ils insistent tant qu'ils veulent dans le choral qui a fait leur renommée, ou dans les riffs en pâtés, ça sonne fade, creux, vain, forcé... Mais les mecs ont soixante-dix ans passés, alors Respect quand même ! Un sous-BÖC, idéal pour poser sa chope de läger en attendant des jours meilleurs, qui ne viendront jamais. Seule à vraiment me transporter, parce qu'il faut pas être méchant avec nos vétérans : "Nightmare Epiphany", piano-rock'n'roll-surf pour taper du peton, avec un peu de l'ambiance du BÖC vintage AOC. Et surtout parce que j'ai eu envie de la réécouter. The Symbol Remains est donc, je le crains, assez raccord avec l'esthétique de sa pochette, et je ne vois pas l'intérêt de suivre son heure de son, sinon pour le cultophile complétiste incurable. Désolé pour le temps perdu, ou plutôt de rien pour le temps gagné, et merci de m'avoir lu.
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
But what ends when the symbols remains... La chro donne envie de ne pas l'écouter, sinon, c'est vrai ! Je crois que je vais en effet passer mon tour, avec celui-là.
- stickgrozeil › Envoyez un message privé àstickgrozeil
Sévère, la chronique. Dans mes souvenirs, il était loin d'être aussi mauvais que ça.