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Haunt Me › This sadness never ends

cd • 10 titres

  • 1Dying in your arms
  • 2Our ghost
  • 3Nothing lasts
  • 4Clementine
  • 5Ravishing
  • 6Dancing in the dark
  • 7Into the black
  • 8Destroy me
  • 9This sadness never ends
  • 10In your absence

informations

chronique

A l’émergence de la new beat, certains musiciens se sont engouffrés dans le train en produisant à la chaîne des disques par brassées; les mecs de Poésie Noire, par exemple, n’en faisaient pas secret en multipliant les projets, torchant parfois un disque en une heure. On assiste à un phénomène presque similaire aujourd’hui dans la dark et la cold wave, des groupes surgis d’on ne sait où publient des chansons à la chaîne sur Youtube ou Bandcamp en appâtant le chaland avec des visuels de cimetière, des images de Baphomète ou en confectionnant des clips en usant jusqu’à la lie des images de goths dansant dans un club au cours des 80’s ou en rafistolant des images de films d’horreur en noir et blanc, quelques titres claquants, des blases mystiques et le tour est joué. Sauf que ces combos pour la plupart enregistrent à la maison avec le même son de boîte à rythmes binaire, des lignes de basses copiées sur les Cure et un chant noyé de réverbération. Malgré l’emballage, c’est inoffensif, interchangeable et plutôt chiant; après tout, une bonne chanson reste une bonne chanson originalité ou non, mais on cherche souvent... Haunt Me appartient à cette catégorie, un nom cool, des visuels qui me parlent, un nom d’album extrêmement profond faisant écho à du vécu ou celui de connaissances sincèrement impliquées dans le mouvement dark pour une zique fade et sans grand intérêt. Comme prévu, ça part sur des structures copiées sur les Cure avec basse en avant (Simon Gallup doit être le musicien le plus pillé mondialement de ces six dernières années) avec une voix banale, des mélodies ternes, une ambiance grise somme toute agréable mais déjà entendue des centaines de fois. ‘Dying in your arms’, ‘Our ghost’, ‘Nothing lasts’, ‘Into the black’… En réalité, ça sonne surtout comme du New Order grisâtre. Attention, je ne dis pas que tout est mauvais, des titres comme ‘Nothing lasts’ sont même plutôt bons mais ils sont exceptions. Les autres sont un exposé de cold wave plate, cliché à fond, mixant l’influence de plusieurs albums des Cure de ‘Seventeen seconds’ à ‘Kiss me kiss me kiss me’, en plus épuré. Production flatline où chaque instrument occupe toujours la même place au mixage, avec des sons de percussions sans recherche, bref le truc qui s’écoute en toile de fond avant d’être remplacé par le suivant. Une fois encore on a soigné le design de la bouteille pour n’offrir qu’une piquette bon marché… 2,5/6

Mauvais
      
Publiée le vendredi 6 septembre 2024

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Je plussoie à 100%; c'est très cool de pouvoir tout faire tout seul avec peu de choses mais prendre un peu de recul, demander à un pote musicien (à défaut de producteur) un avis neutre ou je ne sais trop quoi, ça ne peut pas faire de mal, le but n'est pas de sortir le maximum de morceaux en un temps record... La palme revient à Gvllows qui propose une version ralentie avec réverb' sur la voix d'un morceau: y a la version pour le plus grand nombre, celle pour les plus 'dark', plus qu'à rajouter un sample d'accordéon pour avoir la version pour mémé...

    Message édité le 07-09-2024 à 12:31 par Shelleyan

    Note donnée au disque :       
    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Saint Shelleyan priez pour nous et merci pour tout. Quelle abnégation ! C'est parfaitement décrit (encore une fois) , mais quel ennui ce type de projet. Ceci me fait penser parfois au style plus lumineux de la BedPop. Les projets confondent souvent économie de moyens et minimalisme sonore qui ne serait en rien un repoussoir. On tourne avec ces groupes vraiment en rond. Rien qui ne le distingue de son voisin. Un peu triste tout ceci quand même.

    Note donnée au disque :