Ancient Vvisdom › Sacrificial

Mais sur quoi je pourrais bien écrire ? Ancient Vvisdom ? Pourquoi pas. Personne n'écoute ça, et les retours de ceux qui ont écouté ne sont pas très positifs... et vu que j'apprécie un peu, je me dis : hé pourquoi pas radoter encore une fois tout seul avec mes marottes, à poil devant l'internet tout entier ? Taïaut ! Je m'écoute ça, même si les critiques sont mauvaises, parce que j'aime bien. Pourquoi j'aime bien ? Parce que c'est tellement étrange comme approche que ça me fait presque sourire. Nous avons toujours les mêmes frères sur ce troisième album studio, et là c'est électrique, pas de guitare en bois mais une sorte de doom ? Rock gothique ? Néo folk électrique ? Consistant toujours à chantonner des balades, on est obsédé par les "flammes noires", les "sacrifices", les "mensonges", et au bout de cinq minutes je me retrouve à chantonner à l'unisson avec ces scouts satanistes enthousiasmés à l'idée d'être des anges de la désolation très motivés à brûler des choses en l'honneur d'une déité malfaisante. Fruit de ma cogite de la décennie dernière sur les avatars de ces manichéens qu'on retrouve dans toutes les scènes dites extrêmes, la mastication de cette discographie, de cet album vaut quand même le coup par l'efficacité et la simplicité de leurs mélodies, alliées à des textes toujours aussi négatifs et contents de l'être. Un mix qui a la qualité de montrer le vrai visage des névroses et malaises que l'on cache avec difficulté derrière les règles de politesse, les bonjour, les merci, les "en tant que bon chrétien, de père de famille et d'homme avant tout, je...", non fini tout ça, on est vulgaire ! Pas sympathique ! Tatoué ! Bruyant ! Méchant !