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Igor's Night Off › From beyond the grave
- 2015 • Blackfriars Records Remaster • Lim • 100 copies • 1 CD
cd • 11 titres
- 1We're having a party (Ken's 93 remix)
- 2If I was a vampyre
- 3Ballad of the baron
- 4Life's easy
- 5Dance of the zombies
- 6He never comes when I ring
- 7Corpus Noninhabitae
- 8(I'm gonna) set you on fire (rehersal)
- 9Igor's night off (live)
- 10The party's over
- 11The other side (original 1985 b-side)
extraits vidéo
informations
line up
Ken Gardner (chant, musique), Suzan Reddington-Gardner (chant)
chronique
Que fait Igor quand il a une soirée de congé ? La teuf, pardi ! Une version britannique de 45 Grave en plus léger ? C’est parti et c’est surtout ‘party’ puisque le seul fait d’arme un peu notable du groupe demeure son unique single ‘We’re having a party’, une sorte de réponse déglingue à ‘Party time’ des Américains… Le chant au sein du groupe se répartit entre monsieur et madame qui se donne souvent la réponse, comme le couple Munster, croquant des saynètes ‘monstrueuses’ doublées d’un humour noir mordant (‘We’re having a party on the other side’, ‘Lovely angel of death’…); le combo ne cache pas sa volonté de faire bouger mais le ton n’est pas toujours si joyeux. Parfois comparés aux Damned de par leur technique d’emprunter au punk, au post punk, au glam même, les Anglais peuvent compter sur le timbre profond, légèrement râpeux de Suzi Reddington-Gardner, un jeu de guitare varié aux possibilités multiples clairement influencé 60’s mais restitué après brossage punk, des mélodies en béton, un zeste de décadence macabre (la voix masculine et ses intonations théâtrales), des rythmiques riches. Cette réédition truffée d’inédits n’a rien d’une lubie car nous tenions là un solide groupe malheureusement jamais signé, perpétuant l’esprit batcave avec un écho plus américain. Les quatre premières pistes sont des merveilles. ‘Dance of the zombies’ surprend en virant carrément dans le côté déconne avec percussions, cuivres, et ‘He never comes when I ring’ creuse davantage dans une veine music-hall débridée (interprétée en français pour ce qu’on en comprend). La barre se redresse bien vite cependant avec l’excellent ‘Corpus nonhabitae’, pur gothabilly grinçant aux lignes irrésistibles. Les placements vocaux sont impeccables, j’aime beaucoup cet aspect théâtral parfaitement maitrisé. Igor’s Night Off réutilisent des cuivres sur ‘The party’s over’ mais dans une optique plus punky, moins délirante. Le groupe nous gratifie encore d’une version live et d’un titre en répétition de bonne qualité sonore ainsi que de la face B du single de ‘We’re having a party’. Si le morceau en question laissait imaginer un one-shot rigolo-macabre, cette compilation prouve que Igor Night’s Off avaient les atouts pour titiller 45 Grave sur leur terrain… Trop américains pour les sensibilité britannique ? Peut-être. Il est certain qu’en ce milieu des 80’s où la sensibilité ‘Sistercienne’ rassemblaient des foules d’adeptes, les échos des caveaux à la Bauhaus, l’humour noir ne faisaient pas le poids face aux noms établis tels que Alien Sex Fiend… Une cour des miracles bien spooky à (re)découvrir urgemment.
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