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Jimi Hendrix › Live at Berkeley
- 2003 • Experience Hendrix 1 CD
67:28 • 12 titres
- 1Introduction1:47
- 2Pass It On (Straight Ahead)6:58
- 3Hey Baby (New Rising Sun)6:07
- 4Lover Man2:59
- 5Stone Free4:08
- 6Hey Joe4:49
- 7I Don't Live Today5:26
- 8Machine Gun11:22
- 9Foxey Lady6:30
- 10Star Spangled Banner2:45
- 11Purple Haze3:48
- 12Voodoo Child (Slight Return)10:49
informations
Enregistré live le 30 mai 1970 au Berkeley Community Theatre (Berkeley, CA)
line up
Billy Cox (basse), Jimi Hendrix (guitare, voix, génie), Mitch Mitchell (batterie)
chronique
À la suite de la singulière aventure Band of Gypsys avec Buddy Miles, l’Experience n’est plus mais Hendrix retrouve un second (et dernier) souffle en compagnie de Mitch Mitchell et Billy Cox. Ces concerts des printemps/été 1970 comptent parmi les meilleurs avec des versions définitives, comme disent les puristes, de certains titres classiques comme Red House. À Berkeley le 30 mai 1970, le trio joue deux concerts, tous deux déjà disponibles en bootlegs de bonne qualité ou éparpillés façon puzzle dans la galaxie discographique posthume (dont le sublime Hear My Train Comin’ du premier concert, présent sur Rainbow Bridge).
Les parties les plus importantes du présent disque, immortalisant le second concert, sont évidemment Pass It On et Hey Baby qui étaient alors en gestation et prévues pour le prochain (double) album. The Cry of Love et Rainbow Bridge ne pourront en restituer que des versions provisoires donc ces enregistrements live donnent au moins à entendre ce que Hendrix avait en tête à la fin du mois de mai. Connaissant le bonhomme, les versions finales auraient été fort différentes, voire jetées à la corbeille, qui sait ? Écrire sur Hendrix, c’est employer le conditionnel passé la larmichette à l’œil mais voyons le verre à moitié plein : grâce aux nombreux enregistrements live, officiels ou non, peu importe pour le fan en manque, on dispose d’un réservoir de musique, des classiques sans cesse revisités et des raretés que l’on chérit comme une émeraude du maharadjah de Gopal.
Après l’exercice d’équilibriste que constitue l’ouverture par deux morceaux inachevés, le groupe va propulser les tubes rocks classiques du répertoire de l'Experience, dans des versions denses et fougueuses : Lover Man, Stone Free, Hey Joe, I Don’t live Today. On sait qu'au même moment, en studio, Hendrix commençait à s'éloigner des jams et à composer de manière plus disciplinée, afin d'élargir le spectre des possibles par la méthode plutôt que par le hasard. Comme de coutume, le concert n’est pas exempt de pépins techniques, d’accordage ou tout simplement des petits pains ici et là d’un groupe qui remet ses certitudes en jeu à chaque concert. Foxey Lady est la victime du soir. Jimi est très désaccordé et doit laisser parfois les autres meubler quelque temps. Les joies du direct mais disons que ce morceau est disponible en tant de versions qu’il est difficile de lui trouver ici un quelconque intérêt.
Il faut dire que juste avant, il y avait Machine Gun. De quoi flinguer n’importe quelle guitare en 1970. Rejouer Machine Gun sans Buddy Miles donne un nouveau relief au titre, moins « bonhamien », plus chaloupé. Pas forcément meilleur mais Mitchell et Hendrix se connaissent parfaitement et tout repose sur eux plutôt que sur Cox qui tient sagement la ligne derrière. Même inférieur à d’autres interprétations, le solo colle toujours un peu les frissons et tous les groupes de stoner essaient de reproduire l’intensité martiale et psychédélique de ce titre immortel qui devrait être le dernier du concert tant il est compliqué de s’en remettre.
Le concert se conclut par une série de classiques déjà un peu éculés. Passons ainsi le traditionnel Star-Spangled Banner dont aucune version n’a jamais atteint la dinguerie de Woodstock et qui ressemble davantage à un gimmick facile qu’à un boucan subversif. Purple Haze est de bonne facture et Voodoo Child offre, comme de coutume, notre dose de guitare aux crackheads que nous sommes malgré de persistants problèmes de justesse.
Par sa qualité audio et malgré la baisse d’intérêt dans le dernier tiers, cet album est sans doute le meilleur enregistrement disponible pour cette période Hendrix/Cox/Mitchell et un indispensable pour l’humanité car oui, tout le monde devrait écouter Jimi Hendrix.
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commentaires
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Tu as raison, tout le monde devrait écouter Jimi Hendrix.
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Hey Baby (et Lover Man)
- pokemonslaughter › Envoyez un message privé àpokemonslaughter
Je suis en train d'imaginer Hendrix en cosplay Pokemon à Target. Hum.
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Et un Hendrix rigolard, qui plus est.
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
On attendait « Chaos Horrific », on a un live d’Hendrix… ce site ne cessera jamais de m’étonner !